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À Montréal, LOV cherche à réduire ses prix

 
25 octobre 2024 | Par Bastien Durand
Crédit photo: LOV McGill

Les succursales des restaurants LOV à Montréal réussissent à réduire le prix de certains items de leur menu. Le cheeseburger Big Love, l’un des plats populaires selon Dominic Bujold, copropriétaire du groupe Evoluco inc. qui détient la bannière LOV ouverte en 2016, passe ainsi de 24 $ à 21 $ sur la carte.

« Nous avons fait un gros travail depuis plusieurs mois pour trouver une façon de réduire nos prix et je suis vraiment fier de ce changement qui profitera aux client.e.s. », indique Dominic Bujold dans un communiqué.

Il y a trois semaines, le groupe Saint Hubert annonçait la mise en place d’un nouveau menu axé sur des prix plus flexibles pour redonner de la « valeur » à ses clients et « s’ajuster à la réalité avec laquelle les Québécois doivent composer ».

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Alors que les coûts d’exploitation pour les restaurants augmentent, les coûts nourriture sont l’un des deux postes les plus importants avec la main d’œuvre pour les gestionnaires. Les prix sur les menus sont aujourd’hui, plus que jamais, des repères pour les clients pris avec l’inflation, qui veulent en avoir pour leur argent lors de leurs sorties au restaurant.

Réduire les intermédiaires

Tournés vers une cuisine végétarienne et végétalienne, les restaurants LOV se fournissent en fruits et légumes avec des volumes importants, rappelle Dominic Bujold. « La variation des prix est assez importante à l’achat. Les marges de profit de la distribution est élevée pour leur permettre d’absorber les pertes de produits périssables ».

La stratégie choisie est de réduire les coûts en allant enlever un intermédiaire relié au transport des fruits et légumes dans les trois restaurants. « Nous traitons désormais directement avec l’importateur d’avocats par exemple sans passer par un distributeur », explique le chef d’entreprise. Avec des gros volumes en fruits et légumes, l’idée est de couper la marge avec l’utilisation de leur propre camion réfrigéré pour l’approvisionnement des ingrédients nécessaires à la confection des plats. Malgré l’investissement de départ et l’amortissement du véhicule, Dominic Bujold estime qu’il sauve désormais des milliers de dollars dans son coût nourriture. « Avec le camion, les coûts liés directement à l’approvisionnement des produits passent d’environ 300 000 $ à 100 000 $ », précise il.

Enfin, pour le midi, les choix sur la carte sont plus restreints. « Les gens n’ont pas forcément le temps de s’attarder trop à table, alors ce qu’on fait c’est qu’on enlève des plats plus difficiles à réaliser pour gagner en efficacité et donc réduire les coûts de la main d’œuvre en travaillant avec moins de personnes ».

Dominic Bujold réfléchit aussi à diminuer les prix pour les commandes à emporter ou les livraisons via les agrégateurs en ne faisant pas payer au consommateur des coûts de service équivalent à un service en salle. « En début de semaine, lundi, mardi et mercredi, en période relativement creuse, proposer des rabais sur le menu en livraison est faisable, pense-il. En restauration, c’est beaucoup de détails pour bien gérer son affaire. »

Mots-clés: Québec (province)
Restauration

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