Asteur, deux formules pour une expérience client optimisée

Le restaurant Asteur a ouvert depuis février dernier à Boisbriand. Aux commandes de cette nouvelle expérience culinaire dans les Basses Laurentides, on retrouve en cuisine le chef co-propriétaire Olivier Robillard. Sa conjointe Mihiko Roy assure la direction générale de l’établissement.
Anciens propriétaires de Chez Géraldine à Saint-Eustache, lauréat du prix Restaurateur Aliments du Québec au menu en 2023, ils proposent deux options, très différentes, à l’intérieur d’une bâtisse patrimoniale construite en 1816 et rénovée avec soin.
Deux salles, deux ambiances
« L’Expérience » se trouve au rez-de-chaussée. Les nappes blanches sur les tables donnent un indice. Décoré de manière minimaliste avec en toile de fond un bleu foncé, le lieu est chic et chaleureux.
C’est ici que les clients qui veulent se laisser surprendre s’attablent. Olivier Robillard et son équipe concoctent un menu fixe évolutif de plusieurs services, avec des produits raffinés et des mises en place soignées, intégrant parfois des éléments non alimentaires.
L’expérience client se déguste avec la possibilité d’accompagner les mets de cocktails créés sur mesure ou d’une sélection de vins. Le tout est emballé dans une histoire remplie d’odeurs et de souvenirs. À chaque chapitre culinaire, les clients se laissent porter pour découvrir ce qu’il y a dans leur assiette et leur verre tandis que la vaisselle choisie avec soin ajoute une expérience visuelle.
Comme au théâtre, Asteur invite les clients à se rendre en cuisine pendant l’entracte afin de profiter pleinement du chef. Ils observent la confection des plats et dégustent en sa compagnie une bouchée accompagnée d’un breuvage, sous les lumières tamisées.
En tant que client, on se sent considéré et cela ouvre à la convivialité. Bonne idée !
Sans surprise, les produits sont locaux, voire hyper locaux, avec une « expérience » qui change en fonction des arrivages.
À l’étage, le « Salon » propose une offre plus classique avec des plats type bistrot à la carte et des prix plus abordables. « L’idée était aussi de proposer autre chose, de plus accessible, où les gens viennent souper en fin de semaine », explique Mihiko Roy. L’étage ayant son propre bar, on pourrait se croire dans un autre restaurant.
C’est au sous-sol que le restaurant Asteur réserve son ultime surprise. Une salle cachée se dévoile derrière une bibliothèque. « C’est notre salle des fêtes, mais ça va être en tout temps. Les gens vont vivre l’expérience et terminer leur repas ici à terme. C’est un peu le parcours au complet », souligne la propriétaire.
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