Fairmont Le Reine Elisabeth : l’entente de principe enfin entérinée

C’est un conflit social qui marquera l’industrie hôtelière montréalaise. Les 600 salariés du Fairmont Le Reine Elisabeth ont fait valoir leurs revendications pendant six mois. Réunis en assemblée générale, ils ont voté lundi à 91 % en faveur d’une entente de principe.
« L’entente contient l’ensemble des gains de la négociation coordonnée, soit une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, une bonification de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que d’autres avantages en lien avec la formation, les vacances et le pourboire », a fait savoir le syndicat CSN auquel les salariés sont rattachés.
Du côté de la direction de l’établissement et de l’Association Hôtelière du Grand Montréal (AGHM), c’est un soulagement. « Nous saluons cette avancée significative, qui permet enfin de tourner la page sur un conflit de travail ayant perduré bien au-delà de ce que l’industrie aurait souhaité », indique l’association.
Pour Dominique Villeneuve, présidente et directrice générale de l’association, c’est la stabilité de l’établissement qui était en jeu et plus largement l’image de l’industrie hôtelière montréalaise. « Nous espérons maintenant un retour à la normale qui bénéficiera tant aux équipes sur le terrain qu’aux visiteurs d’ici et d’ailleurs », précise-t-elle.