Le groupe Abbatiello achète Jack Le Coq
Le groupe Abbatiello, propriétaire des Pizza Salvatore, vient d’annoncer l’acquisition de Jack Le Coq, une chaîne dont le menu est centré sur le poulet frit, et qui gère cinq restaurants implantés dans la région de Montréal.
« C’est un concept qui est déjà très populaire dans la grande région de Montréal, dans lequel on voit la possibilité d’une forte croissance, ce qui cadre très bien avec notre objectif de pouvoir se positionner comme un grand joueur de la restauration rapide au Canada », explique Élisabeth Abbatiello, vice-présidente aux communications et rayonnement, et associée du Groupe Abbatiello.
L’entreprise, qui possède aussi les marques Topla ! et Crèmerie Chez Mamie, recoupe pour l’instant plus de 110 restaurants au Canada, principalement au Québec, un chiffre qu’elle cherche à multiplier par cinq d’ici la fin de la décennie.
« On réalise que de continuer notre croissance en-dehors du Québec vient avec de nombreux défis, que ce soit pour la construction, la réglementation, les demandes de permis, tout est différent d’une province à l’autre. Avec Jack Le Coq, on a l’occasion de se diversifier et de croître encore longtemps au Québec », remarque celle qui dirige l’entreprise familiale avec sa sœur et ses trois frères.
Le poulet frit en vogue
Selon elle, les produits sur lesquels Jack Le Coq a construit son nom seront la clef du succès de l’expansion qu’elle prévoit pour la marque. « Aux États-Unis et dans le reste du Canada, les marques de poulet frit sont au sommet de tous les palmarès d’expansion. Et avec Jack le Coq en plus, nous sommes vraiment ailleurs, on est dans la décadence, où tu manges avec tes yeux avant de manger », remarque-t-elle.
De plus, le modèle de Jack le Coq repose moins sur la livraison que celui de Salvatore, ce qui contribue à la diversification du portefeuille du groupe. « Ça va nous permettre de nous installer à des endroits où un Salvatore ne fonctionnerait pas nécessairement. Pour que la livraison de Pizza fonctionne bien, il faut une bonne densité de population immédiatement autour. Avec un restaurant comme Jack le Coq, on a un peu plus de flexibilité », explique-t-elle.
Elle souligne d’ailleurs que la marque créée par Jacques Gaspo se portait très bien et n’était pas à vendre au moment où le groupe Abbatiello a démontré son intérêt. « Il a fallu être agressif pour les convaincre, mais ça vaut le coup. C’est vraiment une belle nouvelle corde à notre arc », confie Élisabeth Abbatiello.