Les syndiqués du Reine-Élizabeth se dotent d’un mandat de grève
Les syndiqués de l’Hôtel Reine-Élizabeth, au centre-ville de Montréal, viennent de se doter d’un mandat de grève.
Le mandat en est un de 120 heures de grève ou cinq jours, qui peut se décliner en heures ou en journées. Les travailleurs, membres d’un syndicat de la Fédération du commerce, affiliée à la CSN, ont adopté ce mandat dans une proportion de 95%.
Ce vote est le premier d’une série qui doit se tenir dans d’autres hôtels des régions de Montréal, Québec, l’Estrie et le Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans le cadre de la « négociation coordonnée » que tient la Fédération du commerce dans l’hôtellerie.
Une journée de débrayage prévue en août
Les autres syndicats de travailleurs dans les hôtels concernés seront appelés à se prononcer, dans les prochaines semaines, sur le même mandat de 120 heures de grève. Il est déjà prévu que ceux qui n’auraient toujours pas réglé tiennent une journée commune de débrayage en août prochain.
Le rythme et le contenu des négociations « varie d’un hôtel à l’autre. Pour certains, ça dépasse déjà la dizaine de rencontres de négociations. Pour certains, ça avance un peu mieux. Pour certains, le normatif est pratiquement réglé », rappelait Michel Valiquette, trésorier et représentant du secteur du tourisme à la Fédération du commerce à Radio-Canada le 27 juin. Si les négociations se passent de manière « cordiale », elles n’avancent pas assez vite à son goût.
Les syndicats revendiquent notamment 36% d’augmentation sur quatre ans, dont 15% dès la première année. Des améliorations aux vacances et un rehaussement de la contribution des employeurs aux assurances collectives sont également soulevés. Du côté des hôteliers, on souligne que les conditions de travail dans l’industrie sont déjà très bonnes
Cette négociation coordonnée concernera ultimement 30 hôtels dans les quatre régions. Comme les dates d’échéance des conventions collectives varient, le moment de la tenue des assemblées varie aussi.
(Avec la Presse Canadienne)
