Main-d’œuvre : Recruter à l’étranger pour juguler la rareté

Si la pénurie de main-d’œuvre est sur toutes les lèvres, l’industrie des HRI semble avoir franchi le cap des constats pour passer en mode « solutions ». Ce mardi se tenait ainsi à Québec un lunch-conférence consacré au recrutement international et présenté par Hotelleriejobs, en collaboration avec l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ).
D’après les prévisions, d’ici 2024, un million de travailleurs québécois devraient prendre leur retraite. Comme la province connaît actuellement une situation de plein emploi, avec par exemple un taux de chômage de 4 % dans la région de la Capitale-Nationale, la recherche de main-d’œuvre à l’étranger représente une alternative de choix pour les employeurs du secteur des HRI. « Selon Statistique Canada, il y a présentement plus de 8 000 postes disponibles en hôtellerie et en restauration, note Sara-Claude Mathieu, directrice en acquisition de talents chez Hotelleriejobs. Et la situation n’ira pas en s’améliorant, bien au contraire. » Les postes de préposés à l’entretien ménager et à la réception, de cuisiniers et d’aides-cuisiniers, de plongeurs et de serveurs se retrouvent en tête de liste des besoins les plus criants de l’industrie. « Au départ, nous pensions nous spécialiser davantage en chasse de tête locale, mais on s’est rendu compte que c’était loin d’être suffisant pour combler la demande, ajoute-t-elle. L’immigration devenait nécessaire car nos banques de candidatures, au Québec, sont pratiquement vides. »
Une situation sans précédent
Au cours de la prochaine décennie, le gouvernement du Québec estime que le marché du travail devra combler plus de 1,3 million d’emplois. L’immigration pourrait combler 22 % de ces postes vacants. Et l’embauche de travailleurs étrangers temporaires est déjà actuellement un moyen concret de remédier à la rareté de main-d’œuvre. « C’est une solution qu’on peut tout à fait envisager sur le long terme puisque la plupart des travailleurs étrangers qui viennent ici veulent s’intégrer et font une demande de résidence permanente », mentionne Julie-Anne Drolet, juriste et consultante en immigration.
Pour un gestionnaire, la démarche d’embauche à l’international peut toutefois s’avérer ardue, surtout si le temps dont il dispose est limité. Plusieurs étapes et paramètres doivent être pris en considération : confirmation des normes salariales, rédaction d’une offre d’emploi conforme aux exigences de Service Canada, prospection, législation selon le pays d’origine du candidat, rédaction du contrat de travail, accueil et intégration de l’employé, frais et assurance, etc. « Les procédures peuvent rapidement devenir fastidieuses pour un gestionnaire, notamment en ce qui concerne les formulaires, la législation et les délais, poursuit Julie-Anne Drolet. C’est d’ailleurs pour ces raisons que de moins en moins d’entreprises se lancent dans l’aventure. »
Face à ce constat, Hotelleriejobs a développé un service clé en main de recrutement de travailleurs étrangers afin d’alléger le processus de l’employeur et de faciliter la tâche du futur employé. Grâce à des partenariats établis dans plusieurs pays du monde, comme la France, la Suisse ou la Tunisie, le site d’emplois possède déjà une importante banque de candidatures potentielles dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie. « Notre rôle est de faire en sorte que l’employeur et l’employé ne soient pas laissés à eux-mêmes, indique la juriste. Nos réseaux de contacts nous permettent d’éviter de nombreuses erreurs, donc de sauver du temps et de l’énergie. »
(Crédit photo : Pexels)
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