Piscines : les surveillants plus obligatoires dans les hôtels

Au démarrage de la saison estivale, les mesures de sécurité applicables à certaines piscines d’établissements d’hébergement touristique ont été allégées par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
La RBQ permet désormais qu’une piscine intérieure ou extérieure d’une superficie de 100 m2 ou moins d’un établissement d’hébergement touristique, à l’exception de celle d’un camp de vacances, puisse être accessible à sa clientèle sans être surveillée par un surveillant-sauveteur.
Toutefois, la Régie stipule que des exigences liées à ces mesures particulières doivent être respectées pour assurer la sécurité des baigneurs, en supplément de toutes celles applicables du Règlement sur la sécurité dans les bains publics.
Exigences à respecter
Pour une piscine de 100 m2 ou moins dont la profondeur de l’eau est inférieure ou égale à 1,4 m, une personne âgée d’au moins 16 ans qui détient un certificat valide en secourisme doit notamment être désignée par le propriétaire en vue d’intervenir à la piscine pour prêter assistance et secours aux baigneurs, présente en tout temps dans l’établissement et joignable rapidement.
Pour une piscine de 100 m2 ou moins dont la profondeur est supérieure à 1,4 m, des exigences supplémentaires s’appliquent. La personne âgée d’au moins 16 ans désignée par le propriétaire pour intervenir à la piscine doit en plus détenir un certificat valide de Soins d’urgence aquatique, délivré par la Société de sauvetage.
D’autres exigences plus techniques s’appliquent pour les différents types de bassins : nombre maximal de baigneurs, directives pour les enfants, sécurité dans l’enceinte autour du bassin, etc.
L’AHQ soulagée
Pour l’Association Hôtellerie Québec (AHQ), qui réclamait certaines modifications dans ce sens, c’est un soulagement.
« C’est une excellente nouvelle pour les vacanciers qui ont réservé une chambre dans un établissement hôtelier avec piscine. La grande majorité des lieux de baignade pourront rester ouverts même s’il y a une pénurie de sauveteurs, tout en maintenant nos installations sécuritaires. Nous remercions la Régie du bâtiment du Québec qui a été à l’écoute de nos enjeux », précise Véronyque Tremblay, directrice générale de l’AHQ, dans un communiqué.
L’association hôtelière souhaite que ces mesures particulières deviennent désormais permanentes en modifiant le règlement sur les bains « qui n’a pas été actualisé depuis 30 ans ».