ReBon arrive dans les HRI

Présent initialement du côté des détaillants alimentaires, ReBon s’est fait contacter l’an dernier par des résidences privées pour aînés qui ont subi une pénurie de biscuits soda. Du démarchage s’en est suivi pour l’entreprise de Saint-Ambroise-de-Kildare qui revalorise depuis 2021 les céréales maltées et vise à présent les hôtels et restaurants. Elle prévoit ainsi tripler son chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier, ce qui représenterait 23 tonnes de craquelins et 10 tonnes de drêches recyclées.
ReBon propose aux HRI ses craquelins qui étaient initialement positionnés entre le craquelin et la croustille. « On veut toujours aller dans l’innovation, mais on est parfois aussi bien de garder une référence, reconnaît Gaëtan Salvi, directeur commercial pour ReBon. Avant, on pouvait se retrouver du côté des croustilles, mais dès que les clients voient et goûtent le produit, ils le perçoivent comme un craquelin, alors ils pouvaient être déçus. Du côté des craquelins, on s’y retrouve, mais on a une liste d’ingrédients beaucoup plus simples que certaines marques et on a gardé un taux de sel très bas. »
Le format s’adapte aux HRI : « On a un format individuel avec cinq craquelins dans des caisses de 250 qui se retrouvent sur des plateaux-repas dans les hôpitaux, des RPA, des CHSLD... L’objectif est de remplacer le biscuit soda avec un produit local, d’économie circulaire, santé et beaucoup plus nutritif. On a aussi un format vrac qui est 2x1,5 kg ; il s’adresse davantage aux restaurants qui servent des soupes, des plateaux de fromages ou de charcuteries, aux traiteurs qui font des réceptions, ou encore aux hôtels. On a aussi plusieurs saveurs, ce qui permet d’avoir un roulement », souligne Gaëtan Salvi.
Les produits se retrouvent notamment chez Gordon Food Service, au Centre hospitalier de l’Université de Montréal et au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine.
S’adapter au marché
Son plus récent produit, les croustilles de tortillas entièrement réalisées à base de drêches de maïs de la Distillerie Grand Dérangement à Saint-Jacques, n’est pas encore proposé pour des raisons d’emballage. « Je ne peux pas emballer la taille que ça prendrait pour les HRI, mais c’est un objectif à moyen terme », fait savoir le directeur commercial. La drêche de maïs constitue un enjeu d’approvisionnement, l’entreprise pense donc à en intégrer d’autres, comme l’orge. « Notre objectif d’entreprise est de faire un certain volume et de rendre accessible des produits d’économie circulaire dans la vie de tous les jours, rappelle-t-il. Pour avoir un vrai impact sur le coût et la disponibilité, il faut que l’on s’adapte à ce qui est disponible. »
Une gamme de craquelins sucrés est en phase de développement et devrait être mise en marché au dernier trimestre de l’année. « Elle pourrait se retrouver d’abord chez les HRI, car il est plus facile de sortir un nouveau produit dans cette industrie qui ne requiert pas de design d’emballage », fait valoir Gaëtan Salvi.
Pour des enjeux de rentabilité, il se tourne vers l’automatisation, mais reconnaît que cela lui permet aussi d’être moins dépendant de la main-d’œuvre. Le laminage et le dépôt sur plaque, considérés comme étant très chronophages, se font à présent de manière automatique et à l’avenir, cela pourrait aussi concerner des étapes après cuisson : la découpe et l’emballage.
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