dark_mode light_mode
keyboard_arrow_up
 
Point de vue

À l’ordre !

 
22 septembre 2011 | Par Robert Dion

Avez-vous déjà pensé faire la comparaison entre une salle d’opération d’hôpital et une cuisine de restaurant ou d’hôtel ? Elles peuvent sembler aux antipodes l’une de l’autre, mais elles se ressemblent pourtant à plusieurs égards ! Chacune d’elles a besoin d’une hygiène et d’une salubrité exceptionnelles, d’ordre, d’une stratégie de fonctionnement et, finalement, la santé des patients/clients en dépend.

Lorsqu’on a visité plusieurs frigos et congélateurs de cuisine, on peut facilement catégoriser ceux-ci en deux grandes catégories : les organisés et les autres ! Par chance, cela ne reflète pas toujours la qualité des plats, mais dans la majorité des cas, il existe un lien assez direct entre l’ordre en cuisine et la qualité de ce que le client se voit servir. Une chose est, par contre, assurément mise en cause : la profitabilité. Une mauvaise rotation des stocks, la perte de denrées et les achats non nécessaires sont toutes des situations causant des pertes. Pire encore : le manque d’espace pour acheter en assez grande quantité afin de bénéficier d’offres intéressantes pour baisser vos coûts de nourriture.

De l’ordre, mais aussi de l’hygiène ! Dans un marché qui se voit de plus en plus envahi par les grandes chaînes, la restauration indépendante doit faire face à un concurrent sans taches (ou presque). En effet, les grandes chaînes ont les moyens de contrôler l’hygiène, la rotation des stocks et l’organisation des lieux avec des équipements neufs, de nouveaux locaux et des méthodes (manuels) de supervision éprouvées.

Et comme si ce n’était pas assez, les inspecteurs du MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation) sont plus que jamais très pointilleux sur les détails et n’hésitent pas à donner des amendes sans avertissement.

Dans un monde de plus en plus aseptisé, vous n’avez pas le choix de vous mettre au diapason et de prendre les moyens nécessaires pour être plus blanc que blanc.

Bon nettoyage !

 
 
Personnalité HRI

Le Groupe Martin

Du poulet, des desserts… et beaucoup de savoir-faire !

 
26 septembre 2011

En 44 ans, le Groupe Martin a ravi les papilles de bien des Québécois !D’abord dans la région de Québec, avec les Rôtisseries St-Hubert, et, depuis 22 ans, au Québec et bien au-delà, avec Martin Dessert !

Par Hélène Demers

C’est en 1967 que les frères Claude et Marcel Martin obtiennent la franchise des Rôtisseries St-Hubert pour le territoire de la ville de Québec. « Les quatre premiers établissements comportaient seulement un comptoir pour emporter et un service de livraison », précise Denis Martin, l’un des quatre gestionnaires du Groupe Martin. Le premier St-Hubert avec salle à manger ouvre à Charlesbourg, en 1979. Plusieurs suivront ensuite, dont le dernier-né sur Grande Allée, en 2008. Aujourd’hui, le Groupe Martin gère 11 Rôtisseries St-Hubert, emploie plus de 1 300 personnes dans la région de Québec et son chiffre d’affaires s’élève à plus de 60 millions de dollars ! C’est principalement la deuxième génération qui s’occupe de la gestion quotidienne de l’entreprise : Denis et Pierre, les fils de Claude Martin, ainsi que Jean et Louis, les fils de Marcel Martin.

Le Groupe Martin, c’est aussi, depuis 1989, Martin Dessert, un fabricant de desserts surgelés dont l’usine est située à Lebourgneuf. Martin Dessert approvisionne les services alimentaires, les restaurants et les hôpitaux, mais aussi le marché du détail, en pleine expansion. Dans les épiceries, on trouve entre autres la tarte au sucre et les mille-feuilles de la marque St-Hubert, mais aussi certains produits de marques privées, comme Irresistibles chez Metro. Et à l’automne, certains produits Martin Dessert seront offerts chez Costco. Au fil des ans, l’entreprise a su innover : elle offre plus de 160 desserts différents vendus en portions et son usine est exempte d’arachides et de noix.

Le Groupe Martin se fait un point d’honneur de traiter ses employés avec respect et équité. « Nous nous devons d’offrir des conditions concurrentielles à nos employés, souligne Denis Martin. Nous disposons d’une excellente équipe et plusieurs de ses membres travaillent pour nous depuis de nombreuses années. » Par ailleurs, le service à la clientèle est aussi au coeur des priorités du quatuor. « Une entreprise comme la nôtre, c’est un gros travail d’équipe, poursuit Denis Martin. Il est donc primordial de toujours garder nos équipes motivées et consciencieuses pour offrir des produits de qualité et un excellent service à la clientèle. Les St-Hubert de la région de Québec servent 75 000 clients par semaine, cela fait des centaines de milliers de contacts avec le client ! Pour garder notre position de leader, nous devons constamment relever la barre ! Et afin de dépasser les attentes de notre clientèle, nous n’hésitons pas à apporter des changements, à faire évoluer notre concept ; nous sommes très à l’écoute de nos clients. »

Fondées au Québec en 1961, les Rôtisseries St-Hubert célèbrent leur 60e anniversaire. Et leur expansion se poursuit : le Groupe Martin prévoit ouvrir trois nouveaux restaurants (Val Bélair, Lebourgneuf et Donnacona). Du côté de Martin Dessert, il s’apprête à faire l’achat de nouveaux équipements pour augmenter la capacité de production de l’usine, et il souhaiterait acquérir des concurrents. « Nos ventes progressent constamment et nous sommes vraiment en bonne position, conclut Denis Martin. » Tout compte fait, l’histoire du Groupe Martin pourrait bien n’être qu’à ses débuts…

Sur la photo, de gauche à droite : Denis Martin, Louis Martin, Pierre Martin et Jean Martin.

Photo : © Claude Mathieu

 
 
Personnalité HRI

Constance Tassé-Gagnon

Au menu : enthousiasme et créativité !

 
26 septembre 2011

Il y a cinq ans, Constance Tassé-Gagnon étudiait en théâtre et n’avait même jamais fait cuire un oeuf ! Aujourd’hui, à 24 ans, diplômée en cuisine et en pâtisserie, elle s’est distinguée dans plusieurs concours et est même apparue dans différents médias pour promouvoir la cuisine !

Par Hélène Demers

En 2007, Constance souhaitait étudier au Collège Lasalle pour devenir étalagiste. Or, à la journée portes ouvertes, c’est plutôt avec les gens du programme en cuisine qu’elle s’est entretenue pendant deux heures ! Elle avait trouvé sa voie. Même si Constance n’avait jamais cuisiné, elle portait un certain bagage. « Ma mère est une excellente cuisinière qui passe beaucoup de temps à mitonner de bons plats. Elle nous a toujours expliqué en détail tout ce qu’elle faisait. J’ai souvent fait la sourde oreille, mais aujourd’hui, je bois ses paroles ! », relate Constance, qui est originaire de Saint-Jérôme. Après son DEP en cuisine, elle fait un DEP en pâtisserie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Le professeur Yves Petit remarque son ardeur et l’invite à participer à la création d’une recette pour le calendrier 2011 des producteurs de laits. « Ma recette a été sélectionnée… et depuis, tout va très vite ! » Yves Petit est en quelque sorte devenu son mentor. Il l’a entraînée pour la compétition des apprentis cuisiniers et pâtissiers 2010, où elle a décroché la médaille d’argent. Il lui a suggéré de participer au festival Montréal en Lumière 2011, où elle a été la pâtissière invitée au restaurant Verses de l’Hôtel Nelligan. Enfin, il l’a prise dans son équipe pour préparer le repas royal servi en l’honneur de la visite du duc et de la duchesse de Cambridge, cet été. « Tout part de ce professeur, un grand maître de la pâtisserie. C’est toute une chance pour moi ! » Constance a notamment été lauréate, en mars 2011, au gala des Grands Prix de la relève touristique de l’Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie, catégorie pâtisserie. Elle y a aussi remporté le Grand prix de l’excellence, une première pour l’ITHQ, mais aussi une première en sept ans pour un étudiant au DEP. Quelle fierté !

Se passionnant autant pour la cuisine que pour la pâtisserie, Constance participe à toutes sortes de projets enlevants. Elle s’est associée à Catherine Dubuc, du Bistro unique, pour lancer Unique en chocolat. « Je dispose d’une cuisine-laboratoire où je prépare des créations originales vendues à la boutique L’Unique s’emporte. C’est un endroit de rêve pour moi, car je suis très autonome et j’aime me renouveler constamment ; ce concept m’offre justement beaucoup de liberté et me permet d’exprimer ma créativité. » Elle collabore aussi, comme pâtissière, au food club Tripes and Caviar, dont les expériences culinaires extrêmes l’amènent à repousser ses limites. De plus, elle travaille au café étudiant de l’ITHQ et, à la demande de l’école, elle intervient régulièrement dans les médias. « J’aime les communications. Et le travail de recherchiste en cuisine m’intéresse beaucoup. Actuellement, je fais des démonstrations culinaires dans les festivals. Enseigner les bases de la cuisine aux gens, c’est aussi un créneau qui me passionne ! » Constance profite pleinement de ces belles expériences. « J’ai appris que je ne suis pas faite pour travailler dans une grosse brigade, et je ne rêve pas d’avoir un restaurant ; je préfère former de belles collaborations. D’ailleurs, à court terme, je souhaite m’investir davantage dans Chocolat unique. » Acharnée, perfectionniste et dotée d’une personnalité fort sympathique, Constance laissera assurément sa marque dans le monde culinaire !

Sur la photo, Constance en compagnie du Prince William lors de sa récente visite à l’ITHQ.

Photos : © Pierre Beauchemin

 
f i i
© VRTKL.media (9405-7759 Québec inc.) 2012-2025 Tous droits réservés.
HRImag est un média francophone (site Web et magazine papier) qui offre de l'information de pointe sur l'industrie des HRI (hôtels, restaurants et institutions).






arrow_right
Semaine #11
-4.68 %arrow_drop_down
-0.25 %arrow_drop_down
-0.06 %arrow_drop_down
De quoi s'agit-il ?
Cliquez ici