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Claude Labonté
 
Restaurants

Le restaurant Alinea

Design et innovation au rendez-vous

 
12 août 2008

Alors qu’on croyait avoir tout vu, le restaurant Alinea a su repousser encore davantage les limites de la restauration. Petit tour d’horizon d’un des restaurants les plus reconnus et innovateurs aux États-Unis. Fondé en 2005 par le chef Grant Achatz et son associé, Nick Kokonas, Alinea est devenu l’un des restaurants les plus inventifs parmi ceux qui s’inspirent de la gastronomie moléculaire. On le surnomme même le elBulli américain.

Alinea

Situé dans la ville états-unienne la plus innovatrice en restauration en ce moment, Chicago, le restaurant Alinea joue sur le minimalisme. Les clients qui visitent l’établissement pour la première fois se demandent souvent s’ils sont au bon endroit. En effet, l’immeuble abritant le restaurant est très banal et aucune enseigne n’est visible. De surcroît, il est situé dans un quartier résidentiel. La confusion du client se poursuit à l’intérieur avec un long couloir étroit et peu éclairé conduisant à la salle à manger proprement dite qui possède un look épuré. Le restaurant ne possède ni bar, ni hall d’entrée, seulement 64 places et des tables sans nappe. On y voit plutôt des serviettes de table bien pliées.

Le visiteur, ayant réservé plusieurs mois à l’avance, fera bien de prévoir toute sa soirée pour son repas, car le service dure de trois à six heures. On y sert 12 ou 24 services, selon le choix du client. Le restaurant offre également une carte des vins gargantuesque contenant 650 sélections de vins. Lors du service, de 11 à 14 verres de vins par personne seront apportés à la table ainsi que huit pains différents en accord avec les plats. Les vins ne sont pas inclus dans le prix du repas.

FICHE TECHNIQUE

Chef exécutif : Grant Achatz
Nombre de places : 64
Emplacement : Chicago, États-Unis
Prix : 145 $ ou 225 $ US selon la formule choisie (n’inclut pas les vins)
Code vestimentaire : Veston recommandé


Innovateur jusque dans les plus petits détails, Alinea sert à ses clients une gamme de contenants et d’accessoires pour le moins inusités. Utilisés en cuisine, ils permettent de fournir une présentation très originale qui impressionne le client et lui en donne pour son argent. À lui de trouver de quelle façon il va manger son plat entremêlé dans des fils de fer, déposé sur une fourchette appuyée sur un contenant en porcelaine, dans un verre ou sur une branche parsemée de feuilles brûlées à la torche ! Chacun des contenants est en vente à la boutique en ligne d’Alinea, Crucial Detail. Le chef utilise également des accessoires insolites, tel qu’un coussin parfumé déposé sous une assiette.

Grant Achatz, le magicien

Le jeune chef de 34 ans du restaurant Alinea, Grant Achatz, a déjà une longue histoire derrière lui. Il a entre autres reçu en 2006 le prix du meilleur restaurant des États-Unis par Gourmet Magazine. En 2007, Restaurant Magazine a également inscrit Alinea à la
36e position de sa liste des 50 meilleurs restaurants au monde. Cette année, le restaurant de Chicago est grimpé à la 21e position. Une autre récompense prestigieuse a été remise à Grant Achatz en 2008. Il a mérité le titre de meilleur chef décerné par la James Beard Foundation, une des plus importantes organisations culinaires aux États-Unis.

Grant Achatz a très tôt baigné dans le milieu. Travaillant d’abord dans le restaurant de ses parents au Michigan, il s’inscrit ensuite au Culinary Institute of America, à New York. Dès la fin de ses études, il joint la brigade de Thomas Keller au renommé The French Laundry, en Californie. Il y passe quatre années d’apprentissage intensif et atteint le statut de
sous-chef. En 2001, il déménage à Chicago pour devenir le chef exécutif du restaurant Trio, à Evanston, en Illinois. À son arrivée, le restaurant était classé quatre étoiles par Mobil Travel Guide. En 2004, l’établissement est coté cinq étoiles, un honneur que détiennent seulement 13 restaurants aux États-Unis. Grant Achatz quitte ensuite Trio pour fonder son propre établissement, Alinea. Comme The French Laundry et Trio, Alinea adopte le principe des repas composés de bouchées de dégustation. Deux ans après son ouverture, Mobil Travel Guide décerne cinq étoiles à Alinea.

La maladie frappe

En 2007, le jeune chef vit une période très difficile. En effet, il souffre d’un cancer de la bouche qui lui fait perdre le sens du goût. Une dure épreuve pour un cuisinier ! À la suite de séances intensives de chimiothérapie, il annonce à la fin de l’année une rémission de son cancer, qui lui permet de goûter à nouveau. Depuis, le travail se poursuit au rythme fou de 17 heures par jour. Il peut ainsi continuer d’offrir des repas mémorables à ses convives, pour leur plus grand plaisir.

Photos : Lara Kastner

Sources

 
 
Vins, bières et spiritueux

Rituel de service de l’absinthe

Méthode franco-suisse

 
12 août 2008

1. Verser une mesure d’absinthe dans le verre.

2. Déposer la cuillère trouée sur le rebord du verre. Y placer un sucre (ou un demi-sucre).

3. Verser l’eau (environ 3 à 5 parties d’eau pour une partie d’absinthe) sur le sucre très lentement, et même goutte à goutte si on veut respecter à la lettre le rituel.

4. Remuer tout dépôt de sucre restant avec la cuillère et déguster.

 
 
Nutrition

Distributeurs automatiques et alimentation santé, est-ce possible ?

 
12 août 2008 | Par Équipe de gestion des opérations des services alimentaires de Genivar, C. Deraspe, R. Gaudreau et S. Savoie

Les distributeurs automatiques se trouvent un peu partout : établissements scolaires, entreprises, établissements de santé, centres sportifs, arénas, etc. La clientèle utilisant les distributeurs automatiques est donc des plus variées. La nutrition est un sujet de plus en plus d’actualité et puisque l’offre alimentaire que les distributeurs automatiques proposent comporte généralement une proportion importante d’aliments peu nutritifs, ils sont souvent pointés du doigt ! Étant donné les bienfaits d’une bonne alimentation sur la santé globale de la population [4], ne devrait-on pas favoriser l’accessibilité des aliments santé par les distributeurs automatiques ? Est-il possible d’améliorer la valeur nutritive des produits offerts dans ces distributeurs tout en conservant une bonne rentabilité ?

La clientèle à desservir

Les types de distributeurs – de même que leur nombre – doivent être adaptés à la clientèle à desservir. La connaissance du volume de visiteurs et leur profil aidera à cibler plus précisément le nombre et le type de distributeurs à installer dans les établissements.

Il est important de noter que des recommandations particulières ont été élaborées pour les établissements scolaires à l’occasion du virage santé à l’école [5].

Les distributeurs automatiques peuvent répondre à différents besoins :

  • Fournir des collations
  • Compléter un repas ou une boîte à lunch
  • Fournir un repas complet en l’absence de services alimentaires ou en dehors des heures d’ouverture de tels services

Plusieurs types de distributeurs automatiques sont présents sur le marché :

  • Boissons froides (jus, boissons aux fruits, boissons gazeuses, eau, etc.)
  • Boissons chaudes (thé, café, chocolat chaud, bouillons, infusions, etc.)
  • Friandises ou collations (non réfrigérées)
  • Aliments ou aliments et boissons (réfrigérés)
  • Crème glacée
  • Repas surgelés
  • Distributeurs automatiques à deux sections (une section réfrigérée et une section non réfrigérée)
  • Distributeurs en vrac de confiserie (bonbons, gommes, fruits séchés, noix, etc.)
  • Distributeurs de monnaie

Il est intéressant de noter que des distributeurs comportant deux sections – réfrigérée et non-réfrigérée – peuvent être installés dans les endroits où l’achalandage et le chiffre d’affaires ne justifient pas la présence de plusieurs équipements.

Distributeurs automatiques de boissons

La plupart des boissons – chaudes ou froides – offertes traditionnellement dans les distributeurs automatiques contiennent des quantités très élevées de sucre et de caféine dans certains cas. À titre d’exemple, on trouve l’équivalent d’environ 8 sachets de sucre dans une cannette de 355 ml de boisson gazeuse régulière ! L’objectif est donc de réduire l’offre de boissons à forte teneur en sucres ajoutés ainsi qu’en caféine et de favoriser les boissons présentant de bonnes valeurs nutritives.

MISE EN MARCHÉ DES PRODUITS DE BONNES VALEURS NUTRITIVES

Afin de favoriser la sélection de produits possédant de bonnes valeurs nutritives, on doit accorder une attention particulière à la disposition de ces derniers à l’intérieur des distributeurs automatiques. Pour offrir une plus grande visibilité de ces produits, leur disposition est effectuée en fonction de la hauteur des yeux des clients, du centre vers le haut et de la gauche vers la droite, traduisant le mode de lecture.

Afin de stimuler les ventes, il serait intéressant de procéder à une rotation des emplacements des produits et du contenu des machines, ce qui pourra réduire la monotonie et créer un intérêt autour des distributeurs. Des produits bien présentés et bien disposés attireront la clientèle, ce qui amènera une rentabilité accrue. Il faut également éviter le plus possible les cases vides grâce à un remplissage régulier des distributeurs. Rappelez-vous qu’un distributeur à moitié vide ne fidélise aucun client ! Une attention particulière devrait aussi être apportée aux dates de péremption des produits lors du remplissage.

Si un virage santé est souhaité dans votre offre de produits des distributeurs automatiques, une approche graduelle est suggérée. La modification par étapes de l’offre, l’introduction d’un système de classification et une bonne communication avec la clientèle seront assurément des facteurs de succès.

Boissons avec de bonnes valeurs nutritives

  • Eau
  • Jus de fruits purs à 100 % sans sucre ajouté (jus d’oranges, de pommes ou mélange de fruits sans sucre ajouté)
  • Jus de légumes ou de tomates (des versions réduites en sel peuvent aussi être offertes)
  • Lait
  • Laits aromatisés contenant moins de 30 g de sucres totaux par 250 ml [6]
  • Boissons de soya ou de riz enrichies de calcium et de vitamine D contenant moins de 26 g de sucres totaux par 250 ml
  • Yogourts à boire

Distributeurs automatiques d’aliments et de collations

Si une saine alimentation est favorisée, la présence d’aliments en provenance des quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire canadien pour manger sainement devra être assurée par l’ensemble des distributeurs présents dans un même endroit. Parmi les aliments retrouvés dans ces quatre groupes, une sélection judicieuse devra être effectuée. De façon générale, une attention devrait être apportée à la composition des aliments (ingrédients) relativement au sucre, aux gras et au sel. Les grosses portions devraient également être évitées afin de ne pas encourager la surconsommation alimentaire.

CLASSIFICATION DES ALIMENTS

Il est difficile pour le client de bien évaluer la qualité des aliments proposés dans les distributeurs automatiques. Différents systèmes de classification peuvent être utilisés afin de sélectionner les produits à offrir et de permettre aux consommateurs de reconnaître les meilleurs choix à faire parmi les aliments proposés. Ces systèmes présentent habituellement aux clients des codes de couleur associés aux produits [7]. Une légende est affichée sur place pour permettre une juste sélection.

L’accompagnement par un professionnel de la nutrition peut s’avérer pertinent dans la mise en place d’un tel système en ce qui concerne la lecture des étiquettes des produits de même que pour l’interprétation des critères de classification, puisque l’interprétation de certains critères s’avère parfois complexe.

Aliments avec de bonnes valeurs nutritives

Légumes et fruits

  • Salades et légumes crus pré-coupés ou mis en portion, avec ou sans trempette
  • Fruits frais, pommes ou autres fruits pré-coupés ou mis en portion
  • Fruits séchés ou barres de fruits non sucrées
  • Fruits en conserve
  • Compotes à base de pommes ou purées de fruits sans sucre ajouté

Produits céréaliers

  • Biscuits, galettes, céréales à déjeuner, barres de céréales et muffins commerciaux ou maison, à faible teneur en matières grasses et en sucre.
    On suggère de mettre en évidence les produits de grains entiers.

Lait et substituts (produits laitiers)

  • Yogourts nature, aux fruits ou aromatisés, faibles en gras et en sucre
  • Fromages frais (type yogourt avec purée de fruits)
  • Fromages variés (en grains, en morceaux, en bâtons, à tartiner, cottage, etc.)
    Offrir des versions partiellement écrémées.

Viandes et substituts

  • Sandwichs de grains entiers composés de viandes tranchées
  • Craquelins et tartinades (thon, légumineuses, beurre d’arachides, etc.)
  • Repas surgelés
  • Salades-repas (préparées, légumineuses en conserve)
  • Noix, amandes, arachides, graines ou mélanges de noix et de fruits séchés sans enrobage
    Privilégier les versions allégées ou sans sel.

Chocolat

  • Le chocolat à 70 % de cacao est de plus en plus prisé par les consommateurs. L’offre de friandises chocolatées pourrait être diminuée pour permettre l’ajout de ces barres de chocolat.

Croustilles et autres grignotines

  • Galettes de riz
  • Croustilles de pita
  • Croustilles de légumes
  • Croustilles cuites au four
    ·- Biscuits-craquelins
 
 
Vins, bières et spiritueux

Articles et photos sur les mixologues et leurs techniques

 
12 août 2008
 
Vins, bières et spiritueux

Recettes de mixologie

 
12 août 2008

- Le « Welcome café » à la vodka d’Hervé This
www.lhotellerie.fr/hotellerie-restauration/Articles/2005/M_2953_01_Decembre_2005/Realisez_le_Welcom.htm

- Recueil contenant des recettes aux hydrocolloïdes dont des recettes de cocktails (à télécharger)
http://blog.khymos.org/category/ingredients

- Recettes de mixologie moléculaire
www.1001cocktails.com/recettes/mixologie-moleculaire.html

- Cocktails avec alginate
www.1001cocktails.com/cocktails/recettes/cocktail-ingredient-alginate+de+sodium.html

- Perles d’alginate fluorescentes du Chef Simon
www.chefsimon.com/perlesfluo.htm

- Cocktail à la tarte à la citrouille
www.cityfood.com/EN/recipes

 
 
Vins, bières et spiritueux

Recettes de cocktails à l’absinthe

 
12 août 2008

Liens

En tapant le mot « absinthe » dans le champ de recherche du site 1001 cocktails, vous obtiendrez une vingtaine de recettes.
www.1001cocktails.com

Section recettes du site de Versinthe
www.versinthe.net

Cocktails par le fabricant Hill’s (en anglais)
http://hillsabsinth.com/cocktails.htm

Blogue du mixologue Jamie Boudreau (en anglais)
http://spiritsandcocktails.wordpress.com/2007/06/16/absinthe-makes-the-liver-grow-fonder

Cocktails classiques et modernes (en anglais)
www.wormwoodsociety.org

Consultez également notre section « Idées recettes » pour d’autres recettes de spiritueux à base d’absinthe.

 
 
Cocktails

Cocktails à base d’Absente, un spiritueux aux plantes d’absinthe

 
12 août 2008

La FÉE VERTE (traditionnelle)

Selon le rituel de jadis, verser une once d’Absente dans un verre à eau, placer sur le rebord du verre une cuillère à absinthe (trouée), poser un morceau de sucre sur la cuillère et verser tranquillement en plusieurs fois de l’eau bien fraîche sur le sucre jusqu’à ce qu’il se dissolve complètement et que l’Absente se teinte en vert opalescent. On peut rajouter de la glace si on préfère la Fée Verte plus froide. Si on l’aime plus amère et moins sucrée, on peut tout simplement allonger l’Absente de 2 à 3 fois son volume d’eau, au goût.

LONG DRINKS

La MUSICIENNE

Dans un verre high ball rempli de glaçons, verser 1 1/2 once d’Absente et allonger de 3 1/2 de ginger ale. Terminer avec l’addition d’une tranche de citron pressé. Extrêmement désaltérante, la Musicienne fera chanter les dames.

L’ABSTONIC

Dans un verre high ball rempli de glaçons, verser 1 1/2 once d’Absente et allonger de 3 1/2 de tonic water. Ajouter deux gouttes d’Angostura bitter. Terminer avec l’addition d’une tranche de limette pressée.

Le MOSQUITO

. Dans un verre high ball, verser 1 1/2 once d’Absente et jeter par-dessus une poignée de feuilles de menthe fraîche. Piler les feuilles dans l’Absente à l’aide d’une cuillère. Ajouter quelques cubes de glace et allonger de club soda...
D’après le mojito cubain développé avec Steve du Clocher Penché de Québec.

MARTINI

L’ABSENTINI

Créer par un barman américain pour souligner l’anniversaire d’un de ses copains. Dans un shaker rempli de glace, mélanger 6 parts d’Absente pour 1 part de triple sec ou de Cointreau. Bien mélanger jusqu’à très froid et vider dans un verre à martini. Terminer avec l’addition d’une tranche d’orange qu’on laisse flotter.

DIGESTIF

SENSATIONS FORTES

Boire l’Absente pure sur quelques glaçons, on the rocks ou encore dans un verre tulipe givré au congélateur. Pour vraiment goûter toute la puissance de l’Absente...

SHOOTERS

Le TREMBLEMENT DE TERRE

Mélanger des parties égales d’Absente et de cognac. Attention : peut facilement atteindre 8,5 sur l’échelle de Richter...
Recette de Toulouse-Lautrec

Le MISSION IMPOSSIBLE

Dans un verre à shooter, mélanger des parties égales d’Absente et de tequila. Il s’en dégage un fascinant mélange d’agave, d’anis et de menthe. Givrant !

Le CHARLOTTE

Mélanger dans un verre à shooter, des parties égales d’Absente et de crème de menthe blanche. Remplir la bouche, mais ne pas avaler tout de suite. Brasser le tout dans la bouche, prendre une légère respiration par la bouche et avaler le tout d’un trait. Aucun rhume n’y résiste.
Recette du bar le Charlotte de Québec.

L’ABSENTE BASE (Nobody home !)

Mélanger 1/3 d’Absente pour 2/3 de Base, la boisson énergétique, et compléter d’une goutte de limette pressée. Un shooter... doux, mais énergique !
Créé pour Le Petit Caribou du Mont-Tremblant d’André Martin.

Le CENTRAL SOUR

Verser 1/3 de Sour Puss et 2/3 d’Absente dans un shaker rempli de glace et bien brassé.
Créé par le célèbre bar de Montréal, le Central.

L’ABSENTINI

Dans un shaker rempli de glace, mettre 3/4 d’Absente pour 1/4 de triple sec, bien brasser et filtrer. L’agrume de l’orange se mêle parfaitement à l’anis et aux herbes.

La TORCHE

Remplir un petit verre à shooter d’Absente, prendre une cuillère à thé, y mettre un peu de sucre semoule, prendre un peu d’Absente du shooter avec la cuillère et y mettre le feu avec une allumette. Laisser flamber pour que le sucre fonde (15 à 20 secondes), et remettre le contenu enflammé dans le shooter. Laisser flamber 5 à 10 secondes, souffler la flamme, et engouffrer le tout.
Shooter à la tchèque

Pour des recettes à base de spiritueux aux plantes d’absinthe Versinthe, consultez la section « Recettes » du site Internet de Versinthe dont l’adresse apparaît dans l’article « Recettes de cocktails à l’absinthe ».

 
 
Testez vos connaissances

Le service de bar, tout un art...

 
12 août 2008

Barmans et barmaids, serveurs ou cuisiniers, nous vous invitons à mesurer vos connaissances en répondant à ce petit test truffé de questions pièges. Bonne chance !

1. Laquelle de ces boissons doit être ouverte en tirant fortement pour produire un poc ?
a) Champagne
b) Porto
c) Mousseux
d) Aucune

2. À quelle température doit-on servir le vin blanc ?
a) Froid
b) Glacé
c) Tiède

3. Comment se nomme la partie du verre où le client pose ses lèvres pour boire ?
a) Tige
b) Buvant
c) Bol
d) Verre

4. Quel verre utiliser pour un cocktail remué ?
a) Martini
b) Cordial
c) Old fashioned
d) Ballon

5. Quelle proportion de mousse de la contenance du verre au maximum doit-il y avoir pour une bière pression ?
a) 1/4
b) 1/2
c) 3/4
d) 1/3

6. Lequel de ces cocktails ne contient pas de rhum comme spiritueux de base ?
a) Zombie
b) Daiquiri
c) Sex on the Beach
d) Planter’s Punch

7. Quelle est la différence entre le Singapour et le Zombie ?
a) Le Zombie est étagé
b)Le Singapour est fait de gin et le Zombie de rhum
c) Le Zombie vient d’Haïti alors que le Singapour vient d’Asie

8. Quel est le minimum requis pour tenir un bar ?
a) Gin, rhum, vodka, scotch, tequila, alcool neutre, whisky
b) Gin, rhum, vodka, alcool neutre, brandy
c) Rhum, vodka, alcool neutre, tequila, whisky, scotch

9. Qu’est-ce qui ne peut pas se faire en shooter secoué (shaké) ?
a) Alabama
b) Sex on the Beach
c) Long Island Ice Tea
d) Margarita

10. Quelle est la ressemblance entre un cerveau, un flotter et un B-52 ?
a) Ils contiennent tous du Bailey’s
b) Il faut utiliser la cuillère pour les faire
c) Il faut utiliser le shaker pour les faire
d) Ils contiennent tous du schnaps aux pêches

11. De quoi est composé un mojito ?
a) Menthe, scotch, sucre et jus de citron
b) Menthe, rhum, sucre et jus de lime
c) Chicorée, rhum et sucre

12. Qu’est-ce que la mixologie ?
a) L’art de créer des cocktails nouveaux
b) La science qui étudie les cocktails
c) L’art de jongler avec les bouteilles de boisson

13. Quel type de lait permet de mousser davantage pour les cocktails crémeux ?
a) Lait écrémé
b) Lait 3,25 %
c) Lait 2 %

14. Peut-on servir un jeune de moins de 18 ans si ses parents sont présents et sont d’accord ?
a) Oui
b) Non

15. Quel verre n’est pas utilisé pour un allongé ?
a) Sherry
b) Collins
c) Zombie
d) Highball

Sincères remerciements à Pascale Labrecque, de l’École hôtelière de la Capitale, ainsi qu’à Jo Anne Goulet et Frédéric Chabot, du Beaugarte, à Québec, pour leur aide exceptionnelle à la rédaction de cet article

Sources

http://www.cqrht.qc.ca/CQRHTWeb/fr/public/commun/normes/contenu/documents/BAR_ed2_D.pdf

Réponses
1.d 2. c 3. b 4. a 5. a 6. c 7. b 8. a 9. c 10. b 11. b 12. a 13. a 14. b 15. a

 
 
Point de vue

À plein gaz !

 
12 août 2008 | Par Robert Dion

Avez-vous reçu votre première facture incluant une surcharge de carburant en raison de l’augmentation du prix du pétrole ? Si ce n’est pas le cas, ça ne saurait tarder, car de plus en plus de distributeurs et d’entreprises de notre secteur ont commencé à le faire.

Qui peut les blâmer ? Nous ne sommes certainement pas la première industrie à le faire. Et dans un milieu aussi compétitif que celui de l’alimentation où tous se battent sur de petites marges de profits tout en ayant à coeur la qualité du service, les augmentations pour compenser le prix du pétrole aident les entreprises à survivre. Certaines l’ont inclus dans leur prix, mais d’autres, par souci de transparence, l’indiquent noir sur blanc, ce qui aide à mieux faire comprendre où le bât blesse.

Une tendance qui se dessine conséquemment à l’augmentation du prix du pétrole est que les clients hésitent avant de se déplacer très loin de leur résidence, que ce soit pour les projets de vacances aussi bien que pour une sortie au restaurant à l’autre bout de la ville. Maintenant, chaque déplacement compte, pour eux.

Que faire ? Malheureusement, vous ne pouvez livrer ou servir vos repas par Internet. Et les clients, s’ils ont décidé de se déplacer chez vous, ne voudront pas débourser beaucoup plus !

Où cela va-t-il s’arrêter ? Personne ne le sait, mais si on se compare, on peut dans certains cas se consoler. En effet, dans certains pays d’Europe, l’essence est à plus de 2 $ le litre depuis longtemps. Et, à ce que je sache, les Français mangent encore au restaurant et le prix de leurs produits de base a augmenté également.

Et si c’est vous qui devez livrer la marchandise, qu’avez-vous décidé de faire ? Augmenter le prix de la livraison, rendre la livraison payante, si elle était gratuite auparavant, ou exiger des frais supplémentaires ? J’ai consulté quelques restaurateurs qui offrent la livraison et qui ont ajouté des frais à leur facture et il ressort de ces témoignages que très peu de clients ont protesté devant le montant à acquitter. Certains ont même émis des commentaires selon lesquels ils comprenaient que les restaurateurs exigent ces frais. Le service de livraison de certains restaurants étant fortement ancré dans les habitudes de la clientèle, ces derniers n’auront sans doute pas le choix d’ajouter des frais plutôt que d’éliminer le service.

En ce qui concerne l’industrie touristique, qui a dit qu’on ne pouvait pas « payer » nos clients pour qu’ils viennent chez nous ? Je ne prétends pas que là réside la solution, mais quelques établissements ont déjà pris ce chemin. Au Témiscouata, par exemple, un établissement d’hébergement offre de payer le kilométrage des clients selon la durée de leur hébergement. Qui sait, peut-être qu’une carte fidélité offrant des rabais d’essence pourrait vous amener une nouvelle clientèle... C’est en ces temps difficiles qu’on doit redoubler d’ardeur, d’innovation et d’analyses de coûts pour éviter la catastrophe. Ne dormez pas au gaz !

 
 
Développement durable

Faire la lumière sur les ampoules fluo-compactes

Partie 2

 
12 août 2008 | Par Réal Migneault

Les ampoules fluo-compactes sont-elles si économiques ? Sont-elles si écologiques ? Quels sont leurs dangers pour la santé des exploitants et employés de l’hôtellerie et de la restauration en raison du mercure qu’elles contiennent ?

Les ampoules fluo-compactes, un déchet dangereux...

Bien peu de gens et d’entreprises prennent la peine de déposer les ampoules fluo-compactes et les néons dans les collectes des résidus dangereux. Pourtant, s’ils savaient à quel point ces sources d’éclairage peuvent dégager des substances nocives, ils y penseraient à deux fois avant de les jeter aux ordures.

Le mercure peut causer des dommages au cerveau, au système nerveux central, aux reins et aux poumons. S’il est libéré dans la nature, il peut se transformer en méthylmercure, un produit encore plus toxique qui peut se retrouver dans des organismes vivants. Par la suite, les poissons qui consomment ces organismes contaminés absorbent le méthylmercure. Lorsque ces poissons se font à leur tour manger par des prédateurs, la concentration de mercure monte dans la chaîne alimentaire jusqu’à atteindre notre assiette.

Une lueur d’espoir à l’horizon...

Jusqu’à maintenant, à part les rapporter dans des écocentres ou dans certains commerces de détail, peu d’options existaient pour ceux qui désiraient disposer correctement de leurs ampoules fluo-compactes et de leurs néons.

La Fédération québécoise des municipalités annonçait toutefois le 6 mars dernier un programme de récupération baptisé Recycfluo qui vise à recueillir les ampoules fluo-compactes et les néons. Pour l’instant, ce service de récupération est offert par les municipalités, qui déterminent des points de chute où les résidents peuvent déposer leurs ampoules brûlées.

Comme il n’existe pas encore d’entente globale avec les industries et les entreprises, il faut contacter votre municipalité et discuter avec elle des ententes et des modalités de collecte possibles. Si les points de collecte de ces ampoules sont plus ou moins accessibles pour votre communauté, rien ne vous empêche d’inviter vos clients à venir déposer leurs ampoules à votre établissement pour ensuite aller les porter au point
de collecte de la municipalité. En plus de participer à l’effort collectif en faveur de l’environnement, ce geste vous offrira une occasion de faire la promotion de votre commerce auprès des personnes qui viennent déposer leurs ampoules.

Les ampoules fluo-compactes : leur avenir dans l’hôtellerie

Regardons maintenant plus en détail cette étude dont nous vous parlions dans le dernier numéro. Celle-ci remettait en question l’affirmation du ministre des Ressources naturelles du Canada, Gary Lunn, qui disait que l’utilisation massive des ampoules fluo-compactes allait réduire les émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) de 6 millions de tonnes par an, ce qui justifiait l’intention du gouvernement
du Canada de bannir les ampoules à incandescence.

Selon les chercheurs qui ont réalisé l’étude, la transition complète vers les ampoules fluo-compactes au Québec augmenterait les émissions de GES d’un volume équivalent à rajouter 40 000 voitures sur nos routes. Le jour où les ampoules traditionnelles disparaîtront, les ménages québécois devront en demander un peu plus à leur système de chauffage pour jouir de la même température, car l’apport des ampoules au chauffage est loin d’ être négligeable, conclut l’étude. Ainsi, les bâtiments chauffés au gaz ou au mazout seraient à l’origine de davantage d’émissions de GES. Ils ne devraient donc pas adopter les ampoules fluo-compactes, du moins durant l’hiver. Pour ceux qui chauffent à l’électricité, l’utilisation de ces ampoules ne change rien à leur émission de GES.

Il faut disposer des ampoules fluo-compactes comme des néons dans les collectes des résidus dangereux

Les chercheurs ne remettent toutefois pas en question les bénéfices de l’ampoule fluo-compacte, qui consomme moins d’électricité et dure beaucoup plus longtemps. Ils estiment même que son utilisation est globalement un atout pour le Canada. Ces ampoules demeurent donc un choix intéressant. Mais avant de les implanter dans votre entreprise,
il est important de considérer votre source de chauffage et votre consommation d’énergie.

Pour tout commentaire ou suggestion, n’hésitez pas à nous
contacter à l’adresse [email protected]

Avant d’implanter les fluo-compactes dans votre entreprise, il faut bien peser les pour et les contre
  • Les ampoules fluo-compactes ont un meilleur rendement énergétique que les ampoules traditionnelles.
  • À l’extérieur, il est plus économique et moins énergivore d’utiliser des ampoules fluo-compactes.
  • Si le chauffage de votre établissement provient de combustibles fossiles (mazout, gaz naturel, etc.), vous produirez plus de gaz à effet de serre si vous utilisez des ampoules fluo-compactes durant l’hiver.
  • Dans tous les cas, si vous décidez de faire le saut vers les ampoules fluo-compactes, n’oubliez pas de mettre en place un système de récupération des ampoules brûlées afin de pouvoir en disposer
    correctement.
 
 
Main-d’oeuvre

Inutiles, les évaluations de rendement ?

 
12 août 2008 | Par Stéphane Simard

Vous croyez que les évaluations de rendement ne servent à rien, particulièrement dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration où le taux de roulement est important ? Détrompez-vous ! Si l’efficacité
de ces évaluations est parfois douteuse dans leur forme actuelle, il y a moyen d’optimiser ces rencontres avec les employés.

« Alors que 95 % des entreprises affirment faire usage de modes formels d’évaluation de la performance, la majorité d’entre elles s’en déclarent insatisfaites », indiquait H.J. Bernardin, un des experts les plus reconnus dans ce domaine, cité dans le livre de Michel Tremblay La mobilisation des personnes au travail. Une étude effectuée par Psychological Associates présentée dans le même livre a révélé que 70 % des employés se disent aussi peu éclairés après l’entrevue d’évaluation qu’avant.

Puisque ni l’employé ni le gestionnaire ne reconnaissent les bienfaits de la fameuse évaluation de rendement annuelle, je vous propose de la remplacer par une rencontre formelle de suivi trimestriel. D’une durée d’environ une heure chacune (4 heures par année), l’essentiel des rencontres devrait se concentrer sur l’avenir et non pas sur le rendement passé. Les rencontres trimestrielles de suivi obligent l’employé et le gestionnaire à demeurer vigilants en plus de favoriser des échanges fréquents entre les deux.

ÉTAPE 1 : REVUE DE LA PERFORMANCE (10 MINUTES)

Actions entreprises par l’employé

  • Quels sont les changements effectués et de quel ordre sont-ils : attitude, structure, horaire, etc.?
  • Ces changements donnent-ils satisfaction ?
  • Y a-t-il d’autres ajustements à faire pour que l’employé sente qu’il s’accomplit dans son travail ?

Actions entreprises par le gestionnaire

  • Y avait-il des irritants à régler ou des promesses à tenir ?
  • Est-ce que ces actions ont été réalisées efficacement ?
  • Y a-t-il d’autres moyens à envisager pour mieux soutenir l’employé dans son travail ?

Découvertes faites par l’employé

  • Est-il satisfait de ses résultats ?
  • Qu’est-ce qui lui apporte de l’énergie et du plaisir ?

Après une dizaine de minutes, le gestionnaire devrait orienter la discussion vers le futur. En mettant l’accent sur l’avenir plutôt que sur le passé, on entre dans un mode proactif. L’employé consacre moins d’énergie à défendre son bilan et il concentre sa réflexion sur la façon dont il va relever les prochains défis. Cela permet au gestionnaire d’améliorer encore plus sa connaissance de l’employé.

ÉTAPE 2 : FOCALISATION SUR LE FUTUR (45 MINUTES)

Quoi

  • Sur quoi l’employé mettra-t-il l’accent ?
  • Qu’est-ce que lui seul peut accomplir mieux que personne ?
  • Qu’est-ce que l’employé aime faire ?

Comment

  • Comment va-t-il se structurer pour faire plus de ce qu’il aime faire (objectifs) ?
  • Quel est le chemin le plus rapide pour y arriver ?
  • Comment puis-je l’aider à titre de gestionnaire ?

Mesure des résultats

  • À quelle fréquence l’employé aimerait-il me rencontrer pour évaluer sa progression ?
  • Quels sont les indicateurs de succès (personnels et organisationnels) ?
    Ex. : Que l’employé obtienne au moins la note de 9/10 lors de la prochaine évaluation de la qualité de son service par un client-
    mystère (indicateur personnel).
    Ex. : Maintenir une note moyenne de 95 % lors des inspections surprise de salubrité de la cuisine cette année (indicateur organisationnel).
    À cet effet, plusieurs établissements d’hôtellerie et de restauration
    se tournent maintenant davantage vers des indicateurs axés sur
    les performances collectives plutôt qu’individuelles.

La firme Watson Wyatt a récemment rendu publique son enquête WorkCanada 2006-2007 qui fait ressortir clairement le lien entre le rendement et l’évaluation de la performance. Après avoir sondé plus de 3100 travailleurs canadiens de tous les échelons occupant un poste à temps plein dans tous les grands secteurs d’activités, on a constaté que 73 % des employés vivement engagés affirment obtenir régulièrement des commentaires sur leur rendement, comparativement à 9 % dans le cas des employés peu engagés. Par ailleurs, 81 % des employés à engagement élevé sont d’avis que leur rendement est évalué avec exactitude, comparativement à un maigre 8 % dans le cas des employés peu engagés. D’où l’importance de bien évaluer le rendement.

Qu’en est-il alors de la rémunération et de son lien avec le rendement ?

Selon les employés sondés par Watson Wyatt, seulement 32 % considèrent que leur entreprise arrive à établir un lien clair de cause à effet entre la récompense et le résultat obtenu. Selon moi, les gestionnaires et chefs d’équipe doivent apprendre à communiquer clairement la valeur de la rémunération globale à leurs employés. Pour ce faire, il leur faudra, avec l’aide d’un spécialiste en ressources humaines au besoin, considérer non seulement les aspects monétaires, mais aussi les aspects reliés à l’équilibre travail-vie personnelle (horaire, congés, vacances), au développement de la carrière (budget de formation individuel) et aux autres avantages en milieu de travail.

En terminant, il est important de ne pas perdre de vue cette intéressante observation de Jim Collins, tirée de son livre Good to Great : « L’objectif d’un bon programme de rémunération n’est pas d’inciter les mauvaises personnes à adopter les bons comportements, mais bien d’attirer et de retenir les bonnes personnes. »

Stéphane Simard est auteur de Génération Y : Attirer, motiver et conserver les jeunes talents et président de ConneXion Y. Visitez
www.ConneXionY.com pour découvrir comment ConneXion Y soutient les entreprises dans la mise en place de stratégies pour attirer, motiver et retenir les employés des générations X et Y.

Gratuit ! Visitez www.GenerationY.ca pour écouter une entrevue exclusive de 30 minutes avec Kazimir Olechnowicz, président-directeur général de CIMA+, dans laquelle il nous dévoile quelques-uns de ses secrets pour susciter l’engagement chez ses employés

 
 
Nutrition

Les tables à salades ont la cote !

 
12 août 2008 | Par Équipe de gestion des opérations des services alimentaires de Genivar, C. Deraspe, R. Gaudreau et S. Savoie

Dans la foulée du virage santé qui s’effectue au Québec, les tables à salades connaissent de plus en plus de popularité. Elles réunissent à la fois fraîcheur, légèreté et vitamines, tout pour répondre aux besoins des consommateurs de plus en plus sensibilisés par les liens établis entre l’alimentation et les problèmes de santé. Les tables à salades permettent ainsi de concocter des repas sains et nutritifs... au goût du moment ! Puisque le nouveau Guide alimentaire canadien pour manger sainement recommande maintenant aux adultes de consommer 7 à 10 portions par jour de fruits et de légumes, la consommation de salades par la clientèle est une façon idéale d’atteindre cette recommandation. Les gestionnaires de services alimentaires ont intérêt à « revamper » leurs tables à salades avant qu’elles ne soient délaissées parce qu’elles ne sont pas optimales ! Voici donc des informations utiles à la réalisation de cette tâche et des solutions pour ceux qui n’en ont pas.

Planifier d’abord...

La présence d’aliments en provenance des quatre groupes du Guide alimentaire canadien pour manger sainement est essentielle. Afin d’assurer une bonne variété aux consommateurs, il est conseillé d’établir un menu bien équilibré, planifié sur plusieurs jours. Pour éviter la monotonie de manger toujours les même salades la même journée, il serait intéressant d’opter pour un cycle de menus qui ne se répète pas tous les 5 ou 7 jours. Cette façon de faire évite que les mêmes salades reviennent de façon identique les mêmes jours de la semaine. Cette planification doit être effectuée en fonction de l’espace disponible dans la table à salades. Il faut de même planifier avec la grandeur des plats de chacune des catégories d’aliments présentes au menu.

Exemples :

  • Plat 1/4 [9] pour tous les fruits et légumes pré-coupés
  • Plat 1/3 pour les salades mélangées
  • Plat 1/6 pour les viandes et substituts
  • Plat 1/2 pour les salades feuillues

L’établissement d’un croquis de la table à salades avec l’emplacement
de chacune des catégories d’aliments attendues facilitera la tâche
de planification et assurera à la clientèle une variété d’aliments. Cette planification facilite également la gestion en termes d’approvisionnement et de production.

Que trouve-t-on dans une table à salades ?

Voyons maintenant ce qui peut être proposé pour chacun des quatre groupes d’aliments et comment faire en sorte que cette aventure culinaire soit réussie !

Légumes et fruits

Évidemment, les légumes doivent occuper une place prépondérante. L’aventure débute par une laitue ou un autre légume feuillu : laitue romaine, frisée, mesclun, épinards, roquette, sans oublier la laitue iceberg. Vient ensuite une variété de légumes croquants : carottes, céleri, concombres, tomates, champignons, poivrons, radis, brocolis, chou-fleurs, etc. Ces derniers sont présentés en dés, en julienne, râpés, en tranches, en quartiers, en bouquets et en salade. Les consommateurs apprécient aussi les maïs miniatures, les coeurs de palmier, les coeurs d’artichauts, les tomates séchées et les légumes germés. Il n’y a pas de gêne à les présenter à la clientèle, ils ajoutent de la variété. Quant aux fruits, ils sont habituellement placés à l’autre extrémité de la table en guise de dessert ou mélangés dans les diverses salades préparées.

Produits céréaliers

Les produits céréaliers peuvent être présents de plusieurs façons dans la table à salades, que ce soit dans les salades préparées telles que les salades de pâtes, de riz, de bulghur, d’orge ou de couscous, sous forme de petits pains d’accompagnement ou encore comme garnitures (croûtons, pitas séchés ou granola). Il est souhaitable de varier régulièrement les céréales, question d’éviter la monotonie : pain 12 céréales, pain de seigle, pain pumpernickel, pain de maïs, pain d’avoine, pain aux graines de lin, pain au pesto, pâtes de blé, pâtes de riz, etc. Riches en fibres et en nutriments, les grains entiers devraient être plus présents, puisqu’on leur reconnaît plusieurs bienfaits pour la santé. Bienvenue dans la table aux salades de pâtes de blé entier, au bulghur, à l’orge, au riz brun et pourquoi pas au quinoa...

Viandes et substituts

Faites honneur aux protéines dans les tables à salades. Une salade-repas devrait toujours en comporter une quantité suffisante pour éviter les baisses d’énergie et les fringales de mi-journée. Proposez les viandes froides variées, le poulet grillé, les crevettes, la goberge, le thon, le saumon, la salade de poulet, la salade aux oeufs, les oeufs à la coque... N’oubliez pas toutefois les protéines végétales : tartinade de pois chiches, végépâtés, tofu et légumineuses nature ou en salade. Les légumineuses et le tofu peuvent être intégrés aux salades à base de produits céréaliers pour aider les consommateurs à les adopter graduellement.

Avec leur petit côté craquant, les noix et les graines apportent également des protéines, en plus d’apporter des gras bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. Ajoutez à votre table à salades des noix de Grenoble, des amandes, des graines de tournesol, des graines de citrouille, des noix de pin ou pignons, des graines de sésame, des arachides et des pacanes pour rehausser les salades. Faites attention de bien identifier la présence de noix afin d’avertir votre clientèle potentiellement allergique à ces produits.

Produits laitiers

Cheddar en cubes, mozzarella râpé, feta, cottage, bocconccini et parmesan pourront être servis nature et être intégrés aux salades préparées. La variété des fromages présentée à la clientèle sera fonction des prix demandés.

Les garnitures

Au tour maintenant des condiments et garnitures. Olives, bacon, croûtons, marinades et nouilles croustillantes ajouteront couleur, saveur et texture aux salades. On ne peut garder sous silence le fait que les salades préparées peuvent parfois contenir de grandes quantités de gras. Il faut donc porter une attention particulière aux sauces et aux vinaigrettes. Il est maintenant populaire d’offrir au moins une laitue ou un autre légume feuillu que le client accompagnera d’autres légumes et auquel il ajoutera la vinaigrette selon ses goûts... Quant aux choix de vinaigrettes et de sauces à salades, un assortiment est de mise et ce n’est pas le choix qui manque sur le marché. N’oubliez pas d’offrir des vinaigrettes allégées ainsi que des huiles et des vinaigres en complément.

Un « p’tit » dessert pour terminer ?

Quoi de mieux pour compléter un repas sain et nutritif que des fruits ! Pour compléter le tout, il serait également intéressant d’intégrer du yogourt à la table à desserts. Une combinaison gagnante avec des fruits frais ! Quant aux fruits séchés, ils agrémentent à merveille les salades grâce à leur couleur et à leur goût sucré. Faites place aux raisins secs, aux canneberges séchées et aux mélanges de fruits exotiques séchés (abricots, ananas, papayes ou bananes). Évidemment, tous les fruits séchés font bon ménage avec les noix et les graines.

Assiette finalisée en main, le client passera à la caisse, payera au poids ou à tarif fixe selon le format de l’assiette préparée.

La gestion de la circulation autour de la table à salades influence la rapidité avec laquelle les clients peuvent préparer leur assiette. Si celle-ci est très utilisée, il serait intéressant de la monter de façon à ce que les clients aient accès aux mêmes ingrédients des deux côtés de la table, ce qui leur éviterait de s’étirer et de tourner autour de la table pour se servir. La section centrale, pour sa part, pourrait être commune aux deux côtés. Cette façon de faire accélérerait de beaucoup le flux du service.

Solutions de rechange à la table à salades

Votre table à salades est trop petite, vous manquez d’espace, vos clients sont trop pressés ? Proposez-leur des assiettes « boîtes à lunch » ou encore des salades « étagées » comme le fait Services alimentaires Monchâteau à la polyvalente de L’Ancienne-Lorette. Ces salades sont composées de légumes et de viandes variés déposés de façon à créer des étages colorés. La vinaigrette est ajoutée par le client lors de l’achat et ce dernier brasse le tout pour obtenir sa salade qu’il dégustera sur le pouce !

Votre service alimentaire ne possède pas de table à salades ? Vous pouvez toujours offrir occasionnellement la possibilité à vos clients de se faire préparer une salade qu’un cuisinier mélangera expressément pour eux et qu’il présentera dans un bol original ou encore dans un wrap pour emporter.

L’engouement pour les fruits et les légumes croît à une vitesse vertigineuse. Il est très important que les restaurateurs ajustent leur offre afin d’augmenter la présence de fruits et de légumes dans leur menu. L’originalité de la présentation sera garante de leur succès !

 
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