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Restaurants

Vapiano

la Méditerranée selon les Allemands

 
22 février 2010 | Par Redaction Carufel

Depuis 2002, le fast casual a un nouveau visage en Europe grâce à la jeune chaîne allemande Vapiano. Pizza, pâtes et salade se partagent le menu avec quelques antipasti et dolci dans une version moderne et design d’une cafétéria. Finaliste au Hot Concept Award en Europe (2006) et aux États-Unis (2008), Vapiano prévoit 22 ouvertures sur le Vieux Continent pour 2010 et 7 à l’international, dont 5 chez nos voisins du sud.

« Chi va piano va sano e va lontano »

Le nom de la chaîne vient de ce dicton italien qui prétend que les personnes ayant une attitude décontractée jouissent d’une vie saine et longue. Le menu et l’ambiance qu’on y trouve sont donc directement inspirés de la Méditerranée et du style de vie qu’on y préconise.

Le design, c’est ce qui distingue avant tout Vapiano des autres restaurants libre-service. Les locaux choisis sont spacieux et lumineux. C’est le designer italien Matteo Thun qui a imaginé le décor où des oliviers poussent en pleine salle à manger et où des assaisonnements évocateurs (moulin à poivre, huile d’olive, vinaigre balsamique et des fines herbes en pot) sont placés sur les tables. Tous ces détails combinés à des éléments de décor d’un rouge vibrant et des matières naturelles comme le marbre, le bois de chêne et les pierres naturelles contribuent à insuffler le sentiment de fraîcheur souhaité par la chaîne. Cette dernière investit de 900 000 à 1,5 million d’euros pour chacun de ses emplacements.

« Aucun autre nouveau concept des cinq dernières années n’a eu une aussi grande influence sur l’industrie de la restauration professionnelle en Europe centrale, que Vapiano. » Extrait du discours prononcé lors de la cérémonie d’attribution des prix Food Service Award 2006, en Allemagne.

Le client en plein contrôle

En arrivant, chaque client se voit remettre une carte à puce qui lui servira à comptabiliser ses achats aux différents comptoirs. Cette carte offre au client le luxe de contrôler la durée de sa visite, car c’est lui qui décide du moment où il passera à la caisse. Ainsi, ceux qui sont pressés seront heureux de pouvoir régler rapidement leur repas, mais les autres qui veulent prolonger le plaisir auront aussi le contrôle de leur passage chez Vapiano. « Restaurant business = people business », a un jour dit Mirko Silz, PDG de Vapiano.

La clientèle recherchée est très large… Vapiano est pour tous les jeunes de coeur, peut-on lire dans sa documentation. Mais encore ? Étudiants, jeunes professionnels urbains, ceux qui aiment le style de vie méridional, mais aussi les familles et les touristes y trouvent leur compte. Les adresses européennes servent en moyenne de 600 à 1000 clients chaque jour, preuve que la formule plaît.

Une gestion des ressources humaines récompensée

On y propose des produits frais préparés chaque jour sur place dans une cuisine ouverte, sous les yeux des clients, par une brigade de vapianisti (nom donné aux employés) qui se démarquent par leur solide compétence en communication. La formation continue constitue un élément important dans le programme de ressources humaines. Le choix de n’offrir que trois items principaux au menu permet aux restaurateurs de mieux gérer leurs
coûts de production et d’inventaire, en plus de former rapidement les nouveaux employés qui n’ont pas forcément une formation en restauration. La chaîne a été reconnue comme l’un des dix meilleurs employeurs d’Allemagne pour l’année 2007.

Alors que la chaîne s’étend rapidement en Europe, on s’étonne de voir que ni la France, ni le Canada ne sont encore au nombre des adresses Vapiano. Selon Bill Bessette, PDG pour les États-Unis, le Canada (!) et les Amériques centrale et du sud : « Aucun projet officiel n’est encore fait pour le Canada, mais nous travaillons sur le dossier ! » À bon entendeur.

 
 
Livres

Complément exclusif à Internet

M’as-tu lu ?

Par Sonia Carufel

 
21 février 2010

Guide Debeur 2010

Thierry Debeur, Éditions Debeur Ltée

Nul besoin de présentation pour ce guide qui en est à sa 25e édition. Bien entendu, il s’adresse principalement au grand public en mal de suggestions de restaurant. Par contre, le professionnel que vous êtes y trouvera probablement des adresses intéressantes dans la section Fournisseurs de la table. Bien que ce soient des établissements orientés vers le commerce de détail, ceux d’entre-vous qui êtes à la recherche de produits fins ou exclusifs seront ravis. Sans parler du fait que vous voudrez certainement savoir ce que M. Debeur et son équipe ont pensé de votre table !

Le Petit Debeur 2010

Thierry Debeur, Philippe Lapeyrie, Guy Lévesque et Patrice Tinguy, Éditions Debeur Ltée

Comme c’est le cas pour son grand frère, le Petit Debeur s’adresse avant tout au grand public. Il peut toutefois se faire très utile auprès des restaurateurs. Les 340 produits qui y sont présentés ont été choisis par quatre dégustateurs d’expérience qui ont gentiment partagé leurs coups de cœur avec le lecteur. Les visuels parmi vous seront heureux de voir l’étiquette dans la fiche du produit recommandé, pour en faciliter le repérage en succursale. Aussi intéressante, la section Revue vinicole vous rappellera des moments importants de l’année passée à ce chapitre au Québec.

La Sélection Chartier 2010

François Chartier, Les Éditions La Presse

Passé maître dans la science aromatique des aliments et des vins, François Chartier nous aide dans ce nouveau guide à choisir les crus qui auront le meilleur rapport qualité/harmonie/prix pour chaque occasion. Ceux qui apprécient les détails seront ravis par les 3 200 unions vins et mets, tandis que les plus pressés utiliseront l’aide-mémoire simplifié. Facile à consulter, vous y trouverez également 1 000 nouveaux vins, 200 coups de cœur de l’auteur et 500 crus entre 8 $ et 25 $.

Le petit plus ? Les mises à jour régulières et gratuites disponibles sur www.francoischartier.ca

Le guide du vin 2010

Michel Phaneuf et Nadia Fournier, Les Éditions de l’Homme

Malgré que le Guide du vin en soit à sa 29e édition, et qu’il cumule des ventes de plus de 900 000 exemplaires, on sent depuis trois ans un vent de jeunesse souffler sur ses pages. En effet, pour une troisième année de suite, Michel Phaneuf travaille sur cet ouvrage avec Nadia Fournier, une jeune femme à peine plus âgée que le célèbre guide ! En plus des informations classiques qu’on retrouve dans un tel livre, on y retrouve aussi les 100 meilleurs vins entre 15 $ et 25 $, les 50 meilleurs vins à moins de 15 $, des suggestions de vins en importation privée et les vins de la cave prêts à boire en 2010.

Les meilleurs vins de 10 à 30 $, sélection 2010

Jean-Louis Doucet, Éditions Michel Quintin

Une approche des plus originales pour venir en aide à ceux qui peinent à faire de bons accords mets et vins. L’I.M.V. proposé par ce sommelier professionnel est une méthode unique, basée sur une formule mathématique simple, pour choisir un vin en équilibre avec un plat. Ce guide des vins propose près de 350 produits disponibles dans les succursales de la SAQ, assortis d’une cote I.M.V. soigneusement calculée par l’auteur. On assure que la formule est éprouvée et qu’elle est dorénavant pratiquée par de nombreux adeptes. Faute d’avoir un sommelier dans votre salle à manger, ça vaut le coup d’essayer !

 
 
Ouvertures et rénovations

Le Tour du proprio

Par Ginette Poulin

 
21 février 2010

Le Local

Un concept citadin sans cesse renouvelé

Ouvert depuis mai 2008, le restaurant montréalais Le Local est comme un gigantesque loft en constante évolution. En plus d’une vaste salle à manger, d’un lounge moderne et d’un bar adjacent à une imposante cave à vin, les clients de l’établissement ont maintenant accès au Côté Maison. Situé près de la cuisine à aire ouverte, ce petit espace propose une ambiance plus intime avec des fauteuils et des banquettes surdimensionnés
aux couleurs crème et café noir qui viennent créer une atmosphère plus enveloppante. Avec cet ajout et avec sa terrasse estivale, le deuxième projet du populaire chef et animateur Louis-François Marcotte peut maintenant accueillir 160 personnes.

Le Local, 740, rue William, Montréal www.resto-lelocal.com

Photos : Pierre Bélanger

Les Cavistes

Un concept unique basé sur le plaisir du vin

Les Cavistes est à la fois un restaurant, un bar et une boutique de mets et vin pour emporter. Présenté comme une alternative à la SAQ, l’établissement peut accueillir 60 personnes et offre plus de 200 étiquettes de vin d’importation privée, le tout dans un décor sobre qui rappelle le style art déco des années 30. La palette de couleur est simple avec des touches de noir, de gris, de blanc et de brun caramel qui sont accentuées par des revêtements de bois et d’acier. Une élégance sans prétention.

Les Cavistes, 4115, Saint-Denis, Montréal www.restaurantlescavistes.com

Photo : Steve Montpetit

Le Crinqué

Le passé et l’avenir réunis sous un même toit

Ultratendance et chaleureux, ce nouveau restaurant de 80 places propose
un mélange de créations culinaires et de cuisine moléculaire. Le décor allie le classique et le moderne avec des teintes de vert et de blanc pour les murs et le mobilier, et des accents boisés très foncés qu’on trouve par-ci par-là. Certaines pièces utilisées représentent une véritable page d’histoire puisque le bois des poutres provient d’une grange centenaire située en Beauce et le dessus du foyer de la salle à manger est fait à partir d’une planche de bois de France qui se trouvait dans une grange de Québec datant de plus de 200 ans. En plus d’une ambiance chic et décontractée, l’établissement offre Internet sans fil et des airs jazz pour accompagner votre repas.

Le Crinqué, 291, rue Morin, Chicoutimi www.lecrinque.ca

SSS

Deux espaces distincts dans un seul et même endroit

Situé en plein coeur du Vieux-Port de Québec, le SSS (abréviation de Simple Snack Sympathique) est le plus récent projet des propriétaires du restaurant Toast !, Stéphane D’Anjou et Christian Lemelin. L’établissement propose à ses clients deux ambiances bien distinctes dans un même espace qui peut contenir jusqu’à 70 personnes. Un côté lounge urbain chic aux éclairages nuancés axés sur le rouge et le bleu, et un restaurant au design classique et chaleureux avec murs de pierres et briques, foyer et draperies. Le choix des matières, tant pour le revêtement des tables, le plancher ou la composition du mobilier, marque un goût prononcé pour les textures, l’élégance et la sobriété.

SSS, 71, rue Saint-Paul, Québec www.restaurantsss.com

Hôtel Le Germain Calgary

Un projet multiconcept d’envergure pour une compagnie bien de chez nous

Le dernier-né du Groupe Germain est un hôtel-boutique de 20 étages situé au centre-ville de Calgary. L’établissement comprend à la base deux édifices séparés qui regroupent une série de boutiques tendance, 143 chambres au design classique et raffiné ainsi qu’une tour à bureaux offrant des espaces modernes avec une fenestration abondante tirant avantage de la lumière du jour. Ces deux édifices sont réunis sur le dessus par 40 logements en copropriété qui offrent une vue imprenable sur la ville.

Hôtel Le Germain Calgary, 899 Centre Street SW, Calgary www.legermaincalgary.com

Holiday Inn Express & Suites Saint-Hyacinthe

Le reflet d’une nouvelle façon de faire

Plus de 10 millions de dollars ont été investis pour la construction de cet hôtel ultramoderne de 4 étages qui comprend, entre autres, 94 chambres et suites, un centre de conditionnement physique avec piscine intérieure et 3 salles de réunion. Conçu dans les moindres détails pour concilier la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles, cet hôtel vert fait partie du tout nouveau complexe M, un centre multiservice qui inclut des restaurants, commerces et résidences. Les chambres proposent un décor sobre et classique qui convient tant aux familles qu’à la clientèle d’affaires.

Holiday Inn Express & Suites Saint-Hyacinthe, 1500, rue Johnson Est, Saint-Hyacinthe www.hotelm.ca

Le Quartier gourmet

Le développement durable au menu de votre expérience de magasinage

En novembre dernier, la corporation Cadillac Fairview Limitée dévoilait Le Quartier gourmet, une nouvelle aire de restauration écolo située dans le Carrefour Laval. Pouvant accueillir 1200 personnes, ce nouvel espace représente un investissement total de 54 millions de dollars. Le décor contemporain et épuré met en évidence les différents comptoirs de restauration où la cuisine traditionnelle et une cuisine cosmopolite plus
raffinée se côtoient.

Par souci pour l’environnement, les restaurateurs du Quartier ont éliminé la vaisselle et les couverts en plastique et en styromousse de tous leurs comptoirs au profit d’une vaisselle réutilisable conçue spécialement pour le centre commercial et les déchets organiques sont maintenant acheminés à un centre de compostage.

Le Quartier gourmet, 3003, boulevard Le Carrefour, Laval www.cadillacfairview.com

 
 
Livres

M’as-tu lu ?

par Sonia Carufel

 
21 février 2010

La carte des desserts

Patrice Demers, Les Éditions de l’Homme

Le talentueux chef pâtissier Patrice Demers nous offre un livre magnifiquement illustré où il nous présente des recettes à base de 16 de ses produits préférés. Avec chacun d’eux, il propose une recette qui servira de base à un dessert simple, de tous les jours, puis à une version « du chef », pour les plus aguerris. Dans ces dernières, il n’hésite pas à user des astuces de cuisine dite moléculaire avec un minimum d’ingrédients et d’équipement.

Hygiène et salubrité alimentaire

Collectif ITHQ

Fort de sa longue expérience en formation dans le domaine de l’hygiène et salubrité, l’ITHQ propose cet ouvrage des plus pertinents en tant qu’outil pédagogique destiné aux formateurs en entreprises, qu’ils soient de l’interne ou consultants. Afin de soutenir l’intérêt du lecteur, on y propose : activités d’apprentissage, photos, tableaux, schémas, applications, résumés et même des lectures complémentaires sur le Web. Il arrive à point, maintenant que la formation en hygiène et salubrité est obligatoire pour tous les exploitants des HRI (depuis le 19 novembre dernier).

Tartes

Josée Fiset et Dominique Boué, Les Éditions de l’Homme

Au-delà de la trentaine d’idées de fond et de la centaine de garnitures proposées, ce qui vous intéressera assurément, c’est l’ouverture à la créativité que ce livre encourage. Ne manquez pas les sections de la fin où l’on pousse le lecteur vers de nouvelles pistes : que faire des retailles et des restes de préparations, métamorphose des appareils déjà proposés, idées d’éléments de décor, mignardises, verrines et même une liste de recommandations des chocolats à utiliser. Pratique.

Ferreira Café

Carlos Ferreira, Les Éditions La Presse

On goûte pratiquement au Portugal en ne faisant que feuilleter ce livre. Le célèbre restaurateur et son chef Marino Tavares nous présentent 70 recettes, des classiques portugais revisités au goût du jour. D’une couverture à l’autre, Carlos Ferreira nous présente son pays et ses produits, puis ravit le lecteur de ses anecdotes et souvenirs liés aux plats proposés. Des plus simples aux plus élaborées, ces recettes sauront vous insuffler une inspiration tout aussi portugaise que son auteur l’est !

Pachamama, cuisine des premières nations

Manuel Kak’wa Kurtness, Boréal

Pour décrire ce livre en un seul mot, j’utiliserais : fusion. Entre les traditions anciennes et les techniques modernes, entre les produits de la forêt utilisés depuis la nuit des temps par les Amérindiens et ceux importés en Amérique aux cours des différentes colonisations. L’auteur nous propose de surprenantes combinaisons en prenant soin de proposer au lecteur des solutions de remplacement à la viande de castor ou de caribou. Pour ceux qui ont envie de donner une touche autochtone à leur menu, voilà la bonne influence à choisir !

 
 
Dossier

Plans et devis

Chic Alors ! sous la loupe

 
1er mars 2010 | Par Ginette Poulin

Pour souligner leur 20 ans en affaires, les propriétaires du restaurant CHIC ALORS !, Hugues Philippin et Sophie Roy, ont décidé de s’offrir de nouveaux locaux. Située à quelques mètres de son ancienne adresse, soit au 927, chemin Jean-Gauvin, à Québec, la populaire pizzeria compte désormais 140 places assises réparties sur 3 étages. L’ensemble du projet représente un investissement total de 2,5 millions de dollars et marque l’aboutissement d’environ 3 années de réflexion et de travail acharné. « C’est un projet emballant qui a évolué beaucoup avec le temps », révèle M. Philippin.

Que ce soit pour une rénovation ou la création d’un nouvel espace, mettre en oeuvre un projet d’envergure requiert l’intervention de plusieurs personnes qui, tour à tour, viendront mettre leur grain de sel pour que le rêve devienne réalité. Les pages qui suivent vous présenteront quelques-unes des étapes qui ont mené à cette réalisation.

La pièce maîtresse du restaurant

L’équipe de l’Atelier du chef, anciennement connu sous le nom d’Équipements Mauvalin inc., a été mandatée pour réaliser la partie cuisine du CHIC ALORS !. Selon le président de l’entreprise, Michel Grenier, plusieurs choses sont à considérer avant même d’élaborer les plans d’une aire de préparation qui sera fonctionnelle et qui permettra de rentabiliser le restaurant. « On rencontre d’abord le client pour définir quels sont ses besoins et déterminer l’espace qui sera nécessaire. Par exemple, quel type de menu est offert ? Qu’est-ce qui est fait sur place ou en sous-traitance ? Est-ce que l’établissement doit comprendre une partie réservée à la pâtisserie ? Utiliserez-vous la géothermie ou un type de ventilation particulier ? Tous ces éléments sont importants à savoir pour obtenir quelque chose de viable en bout de ligne, explique-t-il. Les clients à l’affût des dernières technologies ont souvent une idée de ce qu’ils veulent dans leur cuisine, mais généralement, ils s’en remettent à nous pour la conception d’une aire de travail ergonomique qui répondra aux différentes normes à respecter. Ça peut prendre de six à sept versions différentes avant d’en arriver au plan final. »

À elle seule, la conception de la cuisine d’un restaurant comme le CHIC ALORS ! peut nécessiter entre 60 et 80 heures de travail et représenter un investissement total d’environ 225 000 dollars.

Selon Michel Grenier, un restaurant peut se diviser en plus de onze zones principales . Pour le projet du CHIC ALORS !, cinq d’entre elles ont été mises sous la loupe :
  • La cuisine de préparation et de service
  • La zone de réception et d’entreposage des marchandises
  • La plonge
  • La salle à manger
  • Le bar

Les parties de plans et les images qui suivent vous présentent le détail de certaines de ces zones, de l’étape préliminaire à l’étape finale du projet.

Plan du sous-sol partie 1

La zone d’entreposage des marchandises

Plan du sous-sol partie 2

Cuisine de préparation

La plonge

Plan de la cuisine située au rez-de-chaussée

Cuisine de préparation et de service du rez-de-chaussée

Îlot de service du rez-de-chaussée

Fiche technique
  • Propriétaires : Hugues Philippin et Sophie Roy
  • Architecte : Guy Filion
  • Conception des cuisines : L’Atelier du chef
  • Designer : Jean-Pierre Viau
  • Superficie totale du restaurant : 625 m”
  • Nombre de places assises : 140 à l’intérieur, incluant les deux bars, et 80 places sur la terrasse
  • Production journalière de pizza : entre 200 et 450, incluant la livraison et les commandes pour emporter.

Une image vaut mille mots

La carte d’un restaurant et la qualité de son offre ne suffisent plus à attirer la clientèle. De plus en plus, les amateurs de bonne chère portent une attention particulière au design et au décor d’un établissement. C’est pourquoi les restaurateurs font maintenant appel à des firmes de design reconnues pour s’assurer les faveurs du public qui, par le bouche à oreille et les nombreux forums de discussion sur Internet, peut créer un impact aussi grand qu’une publicité bien placée.

Pour les nouveaux locaux du CHIC ALORS !, Hugues Philippin a retenu les services du designer montréalais Jean-Pierre Viau. Ce dernier s’est bâti une réputation solide dans le milieu de la restauration en réalisant le design intérieur d’établissements tels que les Laurie Raphaël de Québec et de Montréal, le Toqué ! et les restos Mikado Monkland et Laurier, à Montréal.

« J’approche chaque projet comme un néophyte, raconte le designer. Avec le client, j’essaie d’établir une définition du lieu et de l’ambiance recherchée. Est-ce que ce sera un restaurant haut de gamme ou de fast-food ? On doit définir la proposition culinaire dès le départ ; c’est très important. Viennent ensuite le travail de couleur et de lumière et le choix des matériaux.

Un des premiers croquis du designer Jean-Pierre Viau montrant la partie bar du CHIC ALORS 

Dans le cas du CHIC ALORS !, M. Viau a misé sur les teintes de crème, de vert et de gris pour les murs et le mobilier, avec des accents de couleurs plus éclatées comme le rose gomme, le jaune ou le orange pour les accessoires. Côté matière, il a privilégié le teck, le polymère et le cuir pour rendre l’espace plus actuel et urbain. La fenestration abondante de l’immeuble et la luminosité qu’elle amène sont également une partie intégrante du décor.

« Je fais des restaurants pour les Québécois. Le design d’un restaurant japonais pour les Québécois ne sera pas le même que pour les Japonais. La perception n’est pas du tout la même. Il faut savoir utiliser des mots, des formes, des couleurs, des matériaux et des éléments qui vont servir à raconter l’histoire du restaurant et à le définir sans avoir à essayer de tout déchiffrer. Les signes et le langage doivent être clairs et précis », conclut Jean-Pierre Viau.

Plan de la salle à manger située au rez-de-chaussée

Salle à manger du rez-de-chaussée

Salle à manger du rez-de-chaussée

Plan du bar situé au 2e étage

Bar du 2e étage

 
 
Aliments/menus/recettes

Encore un client végé ?

Partie 4 de 4

 
24 février 2010 | Par Éric Harvey

Pour clore cette série de quatre articles parus sur la cuisine végétarienne, voici quelques rappels importants :

  • Il est important de se soucier de la complémentarité. Ce principe demande d’associer une légumineuse avec une noix, une céréale ou une graine pour obtenir une protéine presque complète, et ce, pour la satisfaction et le bien-être de vos clients.
  • Le client qui doit suivre une diète spéciale va au restaurant pour ne pas cuisiner, pour manger plus rapidement ou simplement pour accompagner quelqu’un. Il paye le bon prix et il a le droit de s’attendre à une expérience gustative et visuelle égale à celle des autres clients.
  • Les recettes présentées dans cette série offrent l’avantage de se préparer en mise en place, de se conserver et surtout de pouvoir s’adapter facilement à votre style.

Dans tout ce que nous faisons, il est important de créer en s’amusant, et le monde végétarien nous offre tant de possibilités et d’avenues encore inexplorées.

La sauce qui fait le plat !

Cette sauce est délicieuse et représente une très bonne solution dans la transition du carné vers le végé. Elle a de la texture et remplace parfaitement votre sauce bolognaise dans toutes les préparations où cette dernière figure. Je parie que si vous la servez à vos clients en l’annonçant comme plat santé, personne ne devinera qu’elle ne contient pas de viande. Vous pouvez la cuisiner en grande quantité et la congeler ou la mettre en conserve. C’est un produit extrêmement rentable… Il suffit de la faire goûter pour convaincre vos clients !

Spaghetti végé

Rendement : 15 portions

Astuces

  • Pour varier, remplacez le tofu par des lentilles brunes ou vertes.
  • Cette sauce se conserve très bien dans des pots de conserve Masson ; vous pourrez les entreposer sur les tablettes à température ambiante et ouvrir à la commande.
  • Faites-en une lasagne, en terminant par une couche de béchamel.

Ingrédients :

1 carotte râpée
2 gros oignons hachés
2 branches de céleri hachées
2 poivrons rouges hachés
5 gousses d’ail hachées
796 ml tomates broyées
369 ml pâte de tomate
250 ml flocons multigrains
250 ml graines de tournesol en poudre grossière
1080 ml jus de tomate
3 c. à table pesto
3 c. à table tabasco
2 c. à table graines d’anis
100 ml sauce soya
5 feuilles de laurier
250 ml vin rouge
1 brique (454 g) tofu émietté
2 c. à table sel
2 c. à table origan
1 litre eau

Méthode :

Mettre tous les ingrédients à cuire à feu dou, sauf la pâte de tomate et le vin rouge qui seront incorporés à la fin de l’heure de cuisson, et recouvrir le tout.

 
 
Tendances

Visite de belles terrasses au Québec

 
24 février 2010

Terrasses avec vue sur l’eau

Hôtel Sacacomie, Saint-Alexis-des-Monts (Lanaudière), 819 265-4444 www.sacacomie.com

Pilsen Pub, North Hatley (Estrie), 819 842-2971
www.pilsen.ca

Restaurant du Musée (Musée des Beaux-Arts du Québec), Québec, 418 644-6780
www.mnba.qc.ca

Poivre noir, Trois-Rivières (Mauricie), 819 378-5772
www.poivrenoir.com

Terrasses de style contemporain

Archibald Microbrasserie, Lac Beauport (Capitale-Nationale), 418 841-2224 www.archibaldmicrobrasserie.ca

Boris Bistro, Montréal, 514 848-9575
www.borisbistro.com

Cosmos Lévis, Lévis (Chaudière-Appalaches), 418 830-8888 www.lecosmos.com

Brasseurs du temps, Gatineau (Outaouais), 819 205-4999 www.brasseursdutemps.com

Terrasses de restaurant d’hôtel ou d’auberge

Verses Sky (Hôtel Nelligan), Vieux-Montréal, 514 788-2040 www.hotelnelligan.com

Napa Grill (Château Bonne Entente), Québec, 418 653-5221 www.chateaubonneentente.com

Restaurant Sens (Hôtel Mortagne), Boucherville (Montérégie), 450 655-4939
www.hotelmortagne.com

Chez Eugène, Ville-Marie (Abitibi-Témiscamingue), 819 622-2233 www.chezeugene.com

Terrasses de style lounge

Le Marabou, Saint-Sauveur (Laurentides), 450 744-1210 www.lemarabou.com

Illico galerie café, Trois-Rivières (Mauricie), 819 378-0441 www.illicogalerie.com

Délice tonik Lounge, Lévis (Chaudière-Appalaches), 418 833-2221 www.delice.ca

O Scena, Montréal, 514 288-0914
www.scena.ca

Terrasses de style champêtre

Bistro terrasse des Moulins (Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation), Montréal, 514 850-4222
www.citehistoria.qc.ca

Chelsea pub, Hull (Outaouais), 819 827-5300
www.chelseapub.ca

Restaurant La Traite (Hôtel-Musée des Premières Nations), Wendake (Capitale-Nationale), 418 847-2222
www.hotelpremieresnations.ca

Bistro de l’Anse, Anse Saint-Jean (Saguenay-Lac-Saint-Jean), 418 272-4222
www.bistrodelanse.com

 
 
Développement durable

Carnet de voyage : L’autosuffisance, un mythe ?

 
23 février 2010

Par Réal Migneault, Président de RPM Développement Durable

Au moment où vous lirez ces lignes, il fera probablement un peu plus chaud. Toutefois, il fait présentement -25 °C et je suis encore sur les vapeurs de mon voyage au Costa Rica duquel je viens tout juste d’arriver.

S’il est vrai que le Costa Rica est une terre de prédilection pour les projets environnementaux, les parcs, les réserves naturelles et les initiatives « vertes » dans le domaine du tourisme, il n’en reste pas moins que ce pays, à l’image de son climat, de sa biodiversité et de ses paysages paradisiaques, est une terre de contrastes. Les expressions « éco », « bio », « enviro », se retrouvent partout et pourtant, je n’ai pas tout vu, mais sur les 2500 km parcourus, le pays semble être une poubelle à ciel ouvert, plus particulièrement, le long des routes et près des zones habitées.

Cependant, en dehors des circuits ultratouristiques, mais parfois aussi dans des zones de fort achalandage, se trouvent des initiatives tout aussi inspirantes que les gens qui les ont mis en place.

Ainsi, c’est par hasard que je suis arrivé au Rancho Margot. Situé près du lac Arenal, le ranch se trouve à 15 km de la réserve biologique de Monteverde. Par temps clair, on peut admirer le volcan Arenal. Le site est entouré d’une forêt tropicale primaire et est traversé par onze sources naturelles ainsi que par une rivière qui se jette dans le lac.

Sans trop savoir ce qui m’attendait, j’ai bien compris qu’il s’agissait là d’un endroit différent de ceux que j’avais visités jusque là. J’ai été séduit par le projet de « ranch » autosuffisant. Vraiment, il s’agit bien d’un projet de passionnés. J’y ai rencontré Juan, le fondateur, et Frédéric, son fils, qui pour ses vingt ans, est dépositaire d’une sagesse, d’une énergie et d’une expérience inspirantes.

En un peu moins de six ans, les fondateurs ont transformé les 400 acres qui constituent le domaine, en une véritable destination touristique en harmonie avec l’environnement. Ce qui ne fut pas sans peine puisqu’au départ, le terrain était inondé une bonne partie de l’année et largement déboisé parce qu’il avait servi à l’élevage de bovins.

Bien que les fondateurs se défendent de dire qu’ils sont à 100 % autosuffisants, c’est sur place qu’ils produisent l’énergie, la nourriture et les ressources nécessaires tant pour subvenir à leurs besoins que pour poursuivre leur projet de remise à l’état naturel du terrain.

En effet, la famille s’est donné pour mission de faire de ce lieu, un lieu de conservation, d’éducation et de transmission du savoir par des programmes éducatifs et des activités centrées sur l’apprentissage par l’action. Le projet s’est d’ailleurs attiré l’attention internationale de plus de 15 universités, dont la prestigieuse Harvard, qui envoient des étudiants en stages. Le tout dans une ambiance familiale et avec le souci de faire participer et d’éduquer la communauté locale.

La philosophie derrière le projet : développer une autonomie alimentaire en rétablissant l’équilibre entre l’homme et son milieu tout en respectant les cycles naturels.

La famille Sostheim a de plus, pris le pari de démontrer que la cohabitation entre les humains, les animaux d’élevage et les différents types de cultures était possible. Contrairement à ce dont on peut s’attendre, je n’ai jamais été incommodé ni par les odeurs, ni par les insectes même si les écuries sont situées à proximité de la salle à manger. De plus, la production de volaille, l’élevage des porcs sont tout près des cabines destinées aux visiteurs. Leur secret : donner aux animaux une nourriture saine, sans produits chimiques et cultivée avec autant d’attention que celle destinée à la consommation humaine.

À ce chapitre, je dois dire que j’ai mangé comme un roi. Toute la nourriture est préparée sur place et est servie en formule buffet. Tout était savoureux et il y en avait pour tous les goûts et tous les appétits !

Par ailleurs, tous les éléments bâtis ont été construits dans le souci de s’intégrer parfaitement à la nature qui les entoure. Si bien que d’ici quelques années, lorsque les arbres qu’ils ont plantés auront poussé un peu plus, c’est à peine si nous pourrons apercevoir les bâtiments et les cabines.

Élevage bovin

On retrouve sur le site une production bovine qui fournit la viande, le lait et le fromage.

Élevage porcin

Élevage de volaille

Comme tous les animaux de la ferme, la volaille se nourrit uniquement de produits naturels qui poussent sur le ranch. Élevés en liberté, ils peuvent aussi capturer des insectes et de vers qu’ils trouvent par eux même.

Tous les rejets des animaux sont récupérés et transformés en compost ou utilisés pour la production de méthane qui sert à remplacer le gaz propane pour les poêles au gaz et le chauffage.

Production de fruits et légumes biologiques

On retrouve des plantations variées au ranch. Des parcelles de toutes tailles contiennent une importante diversité de fruits et légumes qui servent à nourrir les employés et les visiteurs.

On retrouve aussi un jardin de plantes médicinales puis une pépinière d’arbres et de plantes natives qui serviront au reboisement du site. Sans compter la production de tout ce dont les animaux ont besoin pour se nourrir.

Compost

Le compostage joue un rôle très important puisqu’il sert à transformer la matière organique et à enrichir les espaces de plantation.

Grâce à un système de serpentins enfouis sous le compost, la chaleur produite par le processus de transformation sert à chauffer l’eau domestique et l’eau de la piscine.

Production d’énergie

Une partie de l’eau qui passe à travers la propriété est canalisée vers une microturbine afin de produire de l’hydroélectricité.

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Il y aurait beaucoup plus à dire sur cet endroit et sur les gens qui ont rendu ce projet possible. Cela dit, je crois qu’avec les quelques exemples mentionnés dans cet article nous sommes à même de constater qu’il est possible de rétablir l’équilibre entre l’homme et la nature pour le peu que nous nous en donnions la peine.

Bien sûr, nous ne possédons pas tous 400 acres de terrain et nous ne sommes pas tous à même de nous consacrer à l’autoproduction d’énergie ou de nourriture.

Cependant, plusieurs initiatives existent ici, au Québec. Nous n’avons qu’à penser à l’agriculture soutenue par la communauté ou encore à certaines entreprises hôtelières et touristiques qui négocient avec les producteurs des prix fondés sur des volumes d’achat garantis. L’achat local représente aussi un geste tout simple qui vous permettra de rencontrer les producteurs et les artisans locaux et de découvrir des produits faits avec passion.

Si prendre ce type de virage représente encore un risque pour certains, il y a fort à parier qu’au cours des prochaines années, le risque sera bien plus grand pour ceux qui ne le prennent pas.

Pour plus d’information sur le Rancho Margot

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