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Point de vue

2017, l’année de la restauration moderne

 
31 janvier 2017 | Par Robert Dion

Est-ce que 2017 sera une bonne année pour la restauration ? Pas que je cherche à savoir si la clientèle et les ventes seront au rendez-vous... Non, je me demande simplement si les instances qui encadrent la restauration sauront moderniser les contrôles, les méthodes et les irritants dans le but d’améliorer cette industrie. Les exemples d’embûches sont nombreux, qu’il s’agisse du timbrage des bouteilles, de la totalité de la réglementation sur les alcools, du MEV avec toute sa mécanique qui empêche la modernisation des transactions et de la facturation, de l’ensemble des permis nécessaires qui se dédoublent aux différents niveaux d’administration (municipal et provincial) ou des lois limitant les possibilités d’embauche de
ressources étrangères.

J’entendais dernièrement un député évoquer la formation d’un comité qui cherchera des solutions à la lourdeur administrative. Enfin, quelqu’un se penche sur le cas ! On réalise qu’administrer un restaurant, comme toute autre entreprise, c’est davantage travailler pour le gouvernement que pour soi-même. Les restaurateurs passent beaucoup de temps à enligner des colonnes de chiffres pour le compte du gouvernement, alors que les opérations de leur établissement nécessitent leur attention.

« La restauration moderne passe par des restaurateurs qui se parlent – pas par des restaurateurs qui s’en font imposer. »

Dans un contexte où l’on parle d’augmenter le salaire minimum, je me dis que c’est bien beau de vouloir améliorer le sort du personnel, mais que les outils qui permettraient de bien le faire ne sont pas disponibles. À quand des gens qui prendront des décisions en pensant aux restaurateurs ?

Est-ce que 2017 sera l’année où les restaurateurs se parleront ? Quand nous ferons l’effort de former une industrie qui se tient, se respecte et parle d’une même voix pour se faire entendre, nous pourrons espérer avoir voix au chapitre avant de nous faire imposer des lois pour lesquelles nous n’avons pas été consultés.

Robert Dion, éditeur
[email protected]

 
 
Billet de la rédaction

Soyez tendance... mais pas beige !

 
31 janvier 2017

Bah oui…. Les débuts d’année sont propices à la réflexion et à l’établissement de nouveaux objectifs. Depuis quelques semaines, de nombreuses listes de tendances établies par différents spécialistes de par le monde nous passent entre les mains. « Une vache y perdrait son veau ! », me direz-vous ? Rassurez-vous : vous n’êtes pas seul ! C’est aussi le constat que l’équipe de HRImag a fait au cours des derniers mois.

Ne reculant devant rien, nous avons soigneusement colligé les informations qui nous semblaient les plus pertinentes à retenir. Le résultat, vous le tenez entre vos mains : un numéro spécial assemblé non pas pour imposer, mais pour pousser à la réflexion. Car, même si nous sommes les premiers à claironner sur tous les toits toute l’importance qu’il y a dans le fait de se tenir au courant des tendances, nous sommes aussi de fervents revendicateurs de créativité ! Allez-y, inspirez-vous, mais gardez vos couleurs, on les aime tant ! Je dis non à une industrie beige et égale, je dis oui à vos singularités et à votre originalité !

D’autre part, quelques centaines d’entre vous ont répondu à notre appel en fin d’année 2016 en répondant à notre premier sondage des chefs et restaurateurs québécois. Si certains résultats étaient prévisibles, d’autres sont surprenants. Rendez-vous en page 36 pour consulter les conclusions que nous avons pu en tirer.

Sonia Carufel, rédactrice en chef
[email protected]

 
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