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Service du thé dans le monde

 
19 mars 2008

Voici un tour d’horizon des habitudes culinaires concernant le thé dans plusieurs pays dans le monde.

France
Citron
Vient du temps où les thés venaient d’Angleterre : trop corsés pour les Français et pas assez parfumés

Royaume-Uni
Avec sucre et lait

Afghanistan
Sucre en poudre

Russie
En samovar, sans lait, avec un morceau de sucre non raffiné ou une confiture de fruits dans la bouche

Égypte
Beaucoup de sucre et sans lait (sucre, feuilles de menthe et verre d’eau)

Maroc et Tunisie
Thé vert très sucré, feuilles de menthe et tiges, pignons de pin grillés

Inde
Mélanger eau et lait, faire bouillir et ajouter du thé et du sucre qu’on fait chauffer 2 minutes

Tibet
Thé vert en brique pilé dans un mortier, puis bouilli pendant quelques minutes dans un récipient plein d’eau. La décoction est ensuite filtrée et versée dans une baratte où l’on ajoute du sel et du lait de chèvre ou du beurre de yack.

 
 
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Recyclage du marc de café

 
19 mars 2008

Un Starbuck à Paris recycle ses restants de café en mettant à la disposition des clients le marc déjà utilisé. La compagnie invite les gens à utiliser ces restants avec de l’engrais pour entretenir les plantes d’intérieur.

 
 
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Historique du thé

 
19 mars 2008

Les légendes entourant le thé sont nombreuses. L’une des plus connues est l’histoire d’un empereur chinois qui se reposait à l’ombre d’un arbre en faisant bouillir de l’eau afin de la purifier. Le vent y aurait fait tomber deux ou trois feuilles et l’’empereur aurait vu l’eau changer de couleur tout en dégageant un parfum envoûtant. Ainsi serait né le thé.

Les légendes associées au thé

Les légendes entourant le thé sont nombreuses. L’une des plus connues est l’histoire d’un empereur chinois qui se reposait à l’ombre d’un arbre en faisant bouillir de l’eau afin de la purifier. Le vent y aurait fait tomber deux ou trois feuilles et l’’empereur aurait vu l’eau changer de couleur tout en dégageant un parfum envoûtant. Ainsi serait né le thé.

Une autre légende, encore plus curieuse, raconte l’histoire bien triste du prince indien Bodhidharma qui avait fait vœu de ne jamais dormir. Un jour, il s’endormit et rêva de femmes. À son réveil, il s’arracha les paupières pour se punir. Des années plus tard, il repassa à cet endroit, et là où il avait jeté ses paupières, poussait deux arbustes, des théiers.

Une légende parle de l’invention du thé noir. Les Européens auraient commandé une cargaison de thé, alors qu’on ne produisait que du thé vert à l’époque. Pendant le voyage, le thé aurait moisi. Ignorant quelle couleur le thé devrait avoir, il le burent ainsi et adorèrent son goût fumeux.

Origine du thé

Le thé vert a d’abord été récolté en Chine autour de 2500 ans avant J.C. Utilisé d’abord sous la forme d’un breuvage thérapeutique entre 206 avant J-C et 24 après J-C, le thé devient une boisson quotidienne entre 25 et 280 après J.C. Les premiers théiers ont été apportés au Japon au début du IXe siècle. Ce sont les moines zens qui développèrent la culture du thé japonaise. En Inde, on découvrit des théiers dans la première moitié du XIXe siècle. L’Angleterre créa, pour sa part, des plantations en Inde et fit venir de la main-d’œuvre chinoise. L’origine des théiers reste un mystère encore aujourd’hui. Afin de protéger le commerce de la Chine, celle-ci émit des décrets impériaux pour protéger le secret du thé. Ce décret entraînait la mise à mort des informateurs qui laissaient filtrer ne serait-ce qu’une bribe d’information sur la fabrication. Pour brouiller les pistes, on faisait circuler des légendes comme quoi le thé vert et le thé noir venaient de deux arbustes différents.

Le thé au Canada

Les Canadiens connaissaient le thé avant la conquête des Britanniques. Introduit en France en 1648, le thé n’était pas très connu du peuple, mais la noblesse le connaissait bien. Par exemple, l’intendant Bigot, célèbre pour sa trahison envers les Canadiens, offrait thé, café et chocolat à ses convives. Les coureurs des bois ont bu du thé auprès des colons américains avant l’indépendance des États-Unis.

C’est la présence des Britanniques après la conquête qui a accéléré la démocratisation du thé au Canada. Toutefois, le thé est trop cher pour les habitants de la campagne. En ville, on se moque des Canadiens amateurs de thé qui, certains disent, n’en boivent que pour bien paraître auprès des Anglais. Au XIXe siècle, c’est la boisson préférée des hommes, qui le boivent fort, assez pour faire tenir un couteau à la verticale ! À cette époque, personne ne voyage sans sa tasse en fer blanc pour boire son thé partout où il va.

Le thé en Chine : l’exemple qu’on imite

Trois âges de la préparation du thé ont marqué l’histoire en Chine.

618-907 : Le thé bouilli
On utilisait des briques de thé compressé qu’on faisait chauffer un peu pour en prélever quelques miettes, puis on faisait bouillir les miettes de thé dans de l’eau avec du sel.

960-1279 : Le thé battu
On écrasait les feuilles de thé sous une meule jusqu’à former une poudre très fine qu’on battait dans de l’eau chaude avec un fouet de bambou jusqu’à l’obtention d’une mousse délicate. Les Japonais qui découvrirent le thé à cette époque utilisent toujours ce procédé dans la cérémonie du thé.

1368-1644 : Le thé infusé
C’est l’apparition de la bouilloire, de la théière et des tasses sans anse. Les Européens qui découvrirent le thé à cette époque le boivent ainsi, de là vient notre habitude d’infuser le thé.

Le thé au Japon

Une vraie culture du thé s’installe au Japon vers la fin du XIIe siècle et connaît son apogée au XVIe siècle avec la codification de la cérémonie du thé d’inspiration zen. Au XIe siècle, c’est un moine d’une secte zen qui revint de Chine avec du thé en poudre qui prit le nom japonais de matcha, apprécié pour sa faculté à maintenir l’esprit en éveil et en état de méditation.

L’Angleterre tient la Chine sous son emprise

De nouvelles modes ont été introduites par des Anglais. Anne Stuart, reine d’Angleterre de 1702 à 1714, consommait du thé au déjeuner à la place de la traditionnelle bière. C’est elle aussi qui répandit l’usage des grandes théières en argent au lieu des petites théières chinoises en céramique.

La Compagnie des Indes orientales, importatrice en chef de l’Angleterre, a été fondée en 1599 par Élizabeth 1ère. Cet organisme possédait des pouvoirs exceptionnels habituellement réservés à l’État : frapper la monnaie, maintenir des forts et des bataillons, conquérir des territoires, former des alliances, déclarer la guerre ou punir les contrebandiers et autres bandits. Elle arracha le commerce du thé aux Hollandais, qui avaient une entente exclusive avec la Chine avant la création de la compagnie. Ainsi, en 1638, le Japon ferma ses portes à l’Occident pendant plus de deux siècles. Même la Hollande était exclue. Ne restait plus que la Chine à exploiter. En 1662, les Chinois chassèrent les Hollandais de Formose (Taiwan) qui y étaient depuis 1620.

Les Anglais importent leur premier chargement à Londres en 1669. Ils obtiennent le monopole du commerce du thé avec la Chine en 1715. Cette entente sera abrogée en 1834. Rapidement, le thé représente 90 % des exportations chinoises vers l’Angleterre après la soie et la céramique.

Les Chinois voulant réglementer le commerce du thé ouvre seulement le port de Canton sert aux chargements. Mais les Anglais cherchent à duper les Chinois. Ils veulent échanger quelques tissus et des pacotilles contre des thés fins. L’empereur chinois s’y oppose. Contre-attaque des Anglais : ils utilisent une des pires drogues pour les mater, l’opium. Les Anglais planifient un empoisonnement méthodique et global du marché chinois. De plus, comme le pavot (plante qui est à la base de l’opium) venait d’Inde, colonie qui leur appartient, les Anglais en sortent d’autant plus gagnants. Ce n’est qu’en 1800 que la Chine interdit l’importation de l’opium. Toutefois, des contrebandiers continuent à le débarquer et son commerce reste florissant. La Chine, vaincue, doit finalement, après plusieurs années de guerres, limiter à 5 % ses tarifs douaniers, céder Hong Kong, ouvrir 16 ports au commerce du thé, autoriser les missionnaires à résider dans la Chine intérieure et autoriser des étrangers à diriger les douanes. De plus, le terme barbare pour désigner les Occidentaux doit être supprimé des documents diplomatiques. Par ailleurs, les navires de guerre obtiennent le droit de naviguer dans les eaux intérieures. ET le commerce de l’opium redevient légal. Ce poison n’en finit plus de rendre malades toute une population. En 1850, deux millions de Chinois sont intoxiqués alors que 120 millions le sont en 1878. La dépendance envers l’opium est demeuré durant des décennies.

Taxes et contrebande

Le thé était fortement taxé dans les cafés et les tavernes. En 1689, une livre du thé le moins cher coûtait à un ouvrier une semaine de son salaire. Des taxes excessives ne pouvait qu’amener une contrebande très active. Au XIXe siècle, de ½ à 2/3 du thé était illégal. Il y avait même des contrebandiers sous-traités par l’East India Company. Ce thé illégal n’était pas exempt de défauts, mais le thé légal non plus. On y ajoutait feuilles de saule, de frêne, de sureau ou des feuilles de thé déjà utilisées. Des lois sur la pureté du thé promulguées un peu partout n’ont eu que peu de succès. C’est pour éviter les falsifications que fut proposé en 1826 du thé empaqueté et vendu en vrac.

Le thé en sachet

Une légende situe la découverte du thé en sachet en 1908 alors qu’un importateur aurait expédié quelques échantillons dans des sachets de soie. Certains de ses clients, par méprise, aurait fait infuser le thé ainsi. En réalité, le sachet est apparu dans les années 1920. Il n’a toutefois pris son essor qu’à partir de la seconde Guerre Mondiale.

 
 
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Méthodes de fabrication et de culture du thé

 
19 mars 2008

Comment le même arbuste peut-il produire autant de variétés de thés ? C’est le secret des méthodes de fabrication du thé. Le thé devant être travaillé le plus rapidement possible après la cueillette, les manufacturiers installent généralement une usine au milieu des plantations.

La cueillette

La cueillette des feuilles de thé est habituellement faite par des femmes qui portent un lourd panier dans leur dos. Ces dernières doivent être très minutieuses et attentives.

Fait à noter, plus les feuilles sont jeunes, plus elles sont riches en théine, mais plus elles sont petites. Donc, si on ne cueille que les jeunes, on aura une petite récolte, mais de grande qualité.

Méthodes de fabrication en Chine et au Japon

Le séchage en Chine peut être fait de trois façons : feuilles roulées en boule dans des bassines de métal chauffantes, aplaties dans le sens de la longueur ou vrillées dans le sens de la longueur. Le séchage au Japon est fait avec de la chaleur humide plutôt que sèche (bains de vapeur). Le thé reste vert avec cette méthode, mais est beaucoup plus foncé.

Les différentes variétés de thé

Les différentes techniques de transformation font que même si tous les thés proviennent du même arbuste, le camelia sinensis, il en résulte des centaines de variétés bien différentes les unes des autres. Voici un aperçu des techniques de fabrication pour les différentes variétés et couleurs de thé.

Thé vert (Inde, Chine et Japon)
Fabrication : flétrissage des feuilles, chauffage à haute température sans aucune oxydation et séchage
La grande différence avec le thé noir, c’est que celui-ci est non fermenté et donc riche en tanins (substance d’origine organique qui aurait des propriétés anti-oxydantes. Le thé vert est aussi riche en caféine, théine et vitamine C. Depuis quelques années, le thé vert a reçu toutes ses lettres de noblesse en Occident à cause de tous les bienfaits y étant reliés.

Thé matcha (Japon)
Fabrication : thé vert broyé entre deux meules de pierre
C’est un thé vert réduit en poudre très fine. Il est produit essentiellement au Japon. Il est très utilisé dans les cérémonies japonaises reliées au thé. Sa couleur vert émeraude a incité les pâtissiers européens à l’utiliser dans leurs préparations.

Thé noir (tous les pays producteurs sauf le Japon)
Fabrication : flétrissage des feuilles, roulage, fermentation (2 ou 3 heures), torréfaction, criblage et tamisage
Le thé noir a subi une fermentation enzymatique, ce qui lui donne sa couleur et son goût. Il peut se conserver plusieurs années sans perdre sa saveur. C’est pour cette raison que les thés dédiés à l’exportation étaient au tout début tous des thés noirs.

Thé blanc (Chine seulement)
Fabrication : étalé deux ou trois jours à l’ombre, une lente et légère oxydation lui donne sa couleur

Thé jaune (Chine)
Fabrication : flétrissage des feuilles, chauffage à haute température et séchage dans des bassines recouvertes d’un couvercle de paille. On les laisse reposer une journée (début de fermentation).

Thé bleu-vert (Chine et Taïwan)
Fabrication : flétrissage des feuilles, chauffage à haute température et séchage. On place ensuite les feuilles dans une chambre de fermentation plus ou moins longtemps, selon que l’on veuille obtenir un thé semi-fermenté à un tiers ou à deux tiers.

Thé noir post-fermenté (Chine)
Fabrication : il s’agit d’un thé noir dont les feuilles sont humidifiées et placées en cave

Thé noir fumé (Chine et Taïwan)
Fabrication : il s’agit d’un thé noir dont les feuilles sont placées ensuite sur des plaques de fer chaudes et grillées brièvement, étalées et placées au-dessus d’un feu de bois. La durée d’exposition au feu dépend du thé qu’on veut faire.

Une légende raconte qu’entre 1821-1851, une armée envahit un village chinois. Elle aurait occupé une manufacture de thé. En levant le camp, les soldats constatent qu’une quantité importante de thé reste sur place. Ils décident donc de les placer dans un feu de racines d’épicéa pour s’en débarrasser. Ainsi serait né le thé fumé.

Lexique de la fabrication

Flétrissage : Exposition au soleil pour assécher et enlever l’humidité des feuilles
Roulage : Une fois les feuilles refroidies, les rouler
Fermentation : Étendre dans une salle à l’atmosphère humide où l’air ne circule pas et qui a une température d’environ 27 C
Torréfaction : Feuilles chauffées entre 90 et 95C dans des bassines en fonte montées sur des fourneaux, feuilles roulées et pressées entre les mains, puis de nouveau torréfiées (3 ou 4 fois)
Criblage : feuilles coupées, brisées ou entières, selon le cas
Tamisage : séparation des feuilles, des brisures et de la poudre

Tableau récapitulatif des différents thés

Types de thés Fabrication
Blancs Feuilles mises à sécher de façon naturelle
Verts Feuilles chauffées à haute température sans oxydation et sans fermentation
Jaunes Feuilles chauffées à haute température sans oxydation et sans fermentation sauf qu’on applique un couvercle de paille sur les feuilles lors du séchage
Bleu-verts Fermentés au tiers ou au deux tiers dans une chambre de fermentation en milieu humide (oxydation importante)
Noirs Fermenté, ensuite chauffé à haute température (oxydation très importante)

Les pays producteurs

L’Inde produit essentiellement du thé noir. Le pays fabrique aussi du thé semi-fermenté, vert et blanc, mais de façon marginale. Il s’agit du 1er producteur au monde.

La Chine est le seul pays à fabriquer tous les types de thés. Second producteur au monde, elle est la seule à fabriquer du thé façonné dont des motifs en forme de fleurs sont assemblés patiemment à la main

Le Japon fabrique surtout du thé vert. Il est le 6e producteur au monde.

Le Taiwan est spécialisé dans le thé bleu-vert (semi-fermenté).

Les thés qui n’en sont pas

Le rooibos, appelé thé rouge, n’a du thé que le nom. Il s’agit d’une simple infusion d’herbes. Le maté n’est également pas du thé, mais une infusion d’un arbuste originaire de l’Amérique du Sud.

 
 
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Thé en fleurs, thé aromatisé et thé glacé

 
19 mars 2008

Le thé en fleurs

Le thé en fleurs, qui est si populaire ces temps-ci, a comme principal atout sa formidable beauté artistique. Dans les restaurants, il est plus difficile à implanter en raison de son coût élevé. En ce qui concerne sa préparation, il convient de laisser le thé dans la théière au lieu de le retirer après l’infusion. Il faudrait 250 feuilles de thé pour faire une seule fleur. Pierre Watters, importateur au Canada des thés russes Kusmi, pour sa part, dénonce fortement la vente de ce thé. Selon lui, il n’est pas bon du tout au goût et a été fabriqué en exploitant des enfants de 12 ans et moins. En effet, seules des petites mains peuvent façonner les magnifiques fleurs faites à partir de feuilles de thé. Jacques Gauthier, du Groupe Restos Plaisirs, a tenté l’expérience qui s’est révélée décevante. « Ça n’a pas été un gros hit », explique-t-il.

Le thé aromatisé

De véritables thés parfumés existent depuis longtemps dont le thé au jasmin ou à la rose qu’on fait sécher avec des fleurs véritables ou de la poudre de fleurs lors de la fabrication. Commercialisé dans les années 1970, le thé aromatisé se veut un thé parfumé, mais de façon plus artificielle. Il a fait fureur avec ses saveurs alléchantes pour les jeunes. Malheureusement, ce thé est souvent de mauvaise qualité, ce qu’on essaie de masquer avec des arômes artificiels. Mais il ne faut pas se tromper : tous les thés aromatisés ne sont pas de piètre qualité. Certaines entreprises préparent des mélanges aromatisés faits d’arômes naturels.

Et le thé glacé ?

Une des boissons les plus appréciées dans les chaleurs de l’été, le thé glacé, a été inventé par un Américain en 1904 lors de l’Exposition universelle de Saint-Louis. Cet homme tenait un stand de thé et il a vite constaté que personne n’en voulait avec la chaleur accablante qui sévissait sur la ville. Il a eu l’idée d’ajouter de la glace à son thé, ce qui a connu un succès instantané.

 
 
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Quelle est la différence entre la théine et la caféine ?

 
19 mars 2008

La théine est en fait un type de caféine. Elle a toutefois des effets différents. Étant lâchée beaucoup plus lentement par le thé que la caféine par le café et étant en proportion beaucoup moindre dans la boisson, la théine stimule sans énerver. La durée de la théine dans le corps serait d’environ 6 à 8 heures alors que la caféine s’élimine en 2 à 3 heures. La théine est propice à la méditation et à la réflexion alors que la caféine est davantage un stimulant énergétique. La théine du thé vert est lâchée encore plus vivement dans le sang et sur une durée plus courte que celle du thé noir.

Comment éliminer une partie de la théine du thé ?

  • Mettre deux fois plus d’eau dans la théière
  • Infuser le thé 30 secondes et le retirer ensuite
  • Jeter l’eau
  • Refaire une infusion normale
 
 
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Bienfaits du thé sur la santé

 
19 mars 2008

Les nombreuses propriétés bénéfiques du thé sont connues depuis toujours. Les Chinois eux-mêmes utilisaient le thé comme médicament. Voici une courte liste des propriétés qui ont été reconnues au fil du temps (pas nécessairement prouvées scientifiquement) :

  • Tue les bactéries
  • Réduit l’oxydation
  • Stimule l’état de veille
  • A une action diurétique
  • Renforce la fonction cardiaque
  • Stimule les défenses de l’organisme (vitamine C du thé vert)
  • Ralentit le processus de vieillissement
  • Prévient les infections virales, la mauvaise haleine et la calvitie
  • Agit sur le taux de sucre dans le sang
  • Réduit les risques de maladies cardiovasculaires
  • Diminue les risques de développer un cancer
  • Réduit le taux de cholestérol dans le sang
  • Aide contre l’infection
  • Favorise la concentration
 
 
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La cérémonie du thé japonaise

 
19 mars 2008

La si célèbre cérémonie du thé japonaise vient en fait des Chinois ! En effet, les Chinois, entre 960 et 1279, préparaient leur thé comme le font aujourd’hui les Japonais, en utilisant un thé vert en poudre qu’on bat au fouet. Les Japonais, ayant découvert le thé à cette époque, le boivent toujours ainsi. Les Européens, l’ayant découvert alors que les Chinois le préparaient en infusion, ont plutôt adopté cette nouvelle façon de faire.

Voir aussi notre article sur l’historique du thé pour connaître la façon de préparer le thé selon les époques

C’est un moine zen qui apporta la poudre de thé vert de Chine qu’on baptisa du nom japonais de matcha, apprécié pour sa faculté à maintenir l’esprit en éveil et en état de méditation. La codification de la cérémonie du thé se développa avec le temps. Dans ce rituel, tout est précis, organisé et codifié : la maison de thé, la hauteur de sa porte, la hauteur des pierres du chemin y menant, le feu, les ustensiles, la vaisselle, les gestes du maître de cérémonie et des invités, etc. Il peut en prendre pas loin de 2 heures pour se faire une tasse de thé !

Déroulement de la cérémonie du thé

1. La boîte à thé et la cuillère en bambou sont symboliquement nettoyées avec un linge de soie

2. À l’aide d’une louche en bambou, l’hôte verse un peu de l’eau de la bouilloire en fonte dans le bol à thé, il y rince le fouet en bambou et, après avoir vidé l’eau, il essuie le bol avec une serviette en lin humide.

3. À l’aide de la cuillère en bambou, il extrait d’une petite boîte du thé en poudre (matcha) et le met dans le bol à thé.

4. Il verse de l’eau bouillante avec la louche, bat le thé avec le fouet, reverse de l’eau et bat une seconde fois afin d’obtenir une mousse de jade.

5. L’invité d’honneur boit trois gorgées et tous boivent dans le même bol à tour de rôle.

Sources :

Le goût du thé, Christine Dattner, Flammarion, 2006.
Les secrets du thé, Susan Worwood, Quebecor, 1999.

 
 
Aliments/menus/recettes

Évaluer la qualité d’un thé en sachet

 
19 mars 2008

Voici comment voir si un sachet de thé est de qualité ou non, selon les experts en la matière :

  • Regarder si le thé est truffé de fibres, ce qui indique une qualité médiocre de thé
  • Mettre le sachet vide à infuser dans de l’eau chaude et voir si, en l’absence de toute feuille de thé, il donne du goût et de la couleur à l’eau
  • Éviter les fils qui relient l’étiquette au sachet en coton ou blanchis au chlore ainsi que les agrafes métalliques qui peuvent donner un mauvais goût au thé
  • Vérifier si le thé a assez de place pour s’infuser correctement en déchirant le sachet pour voir si son contenu déborde par l’ouverture
  • Éviter les sachets au goût de colle ou de carton (on les a remplis trop rapidement avec le thé nouvellement récolté)
 
 
Équipements

La machine à café : automatique ou manuelle ?

 
19 mars 2008

Deux types de machines, deux façons de fonctionner très différentes. Êtes-vous pour l’authenticité ou pour la rapidité du service ? Dany Marquis, directeur de la Brûlerie du Quai, en Gaspésie, n’hésite pas une seconde. « Je peux comprendre qu’un restaurateur utilise une machine automatique s’il a un gros roulement, mais ça enlève une partie du charme de la préparation du café, du rituel de voir l’employé presser son espresso. »

Sevan Istanboulian, président de Toi, Moi & Café, n’est pas aussi catégorique. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, selon lui. Les machines entièrement automatiques, bien qu’elles prennent un moins grand espace sur le comptoir, présentent un coût plus élevé, une maintenance plus difficile et elles ne permettent pas de faire des cafés adaptés au goût du client. En effet, avec ces machines, faire un espresso court ou allongé est extrêmement difficile, la machine étant programmée pour faire un espresso ordinaire ou un cappuccino. La température de l’eau oscille aussi beaucoup, entre 88°C et 95°C, ce qui est énorme.

Un entre-deux intéressant, ce sont les machines semi-automatiques qui nécessitent certaines actions du préparateur de café. Anthony Benda, barista expérimenté du Café santé Veritas, utilise ce type de machines. Il considère que les machines automatiques ne permettent pas de réaliser un espresso de qualité. Toutefois, les semi-automatiques économisent certains gestes, tels que le chauffage du lait.

 
 
Testez vos connaissances

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Les interdits alimentaires dans les religions du monde

 
19 mars 2008

Les débats sur les accommodements raisonnables qui ont fait rage au Québec depuis quelques années ont ramené les religions à l’avant-plan de l’actualité. Voici un court jeu-questionnaire qui vous permettra de vous familiariser avec les contraintes alimentaires de vos clients issus des différentes religions qu’on trouve ici.

1. Qu’est-ce qu’une viande halal ?

a) Le produit d’un animal égorgé selon un rituel au cours duquel on utilise un couteau bien aiguisé, sans étourdir l’animal au préalable, et en évoquant le nom d’Allah
b) Une viande qu’on coupe tout en psalmodiant le mot halal
c) Une viande bénie et reconnue halal par un imam
d) Du creton

2. Qu’est-ce qu’une viande casher ?

a) Une viande à laquelle on a ajouté des noix de cajou (ou cachews)
b) Une viande très coûteuse
c) Le produit d’un animal égorgé selon un rituel au cours duquel on utilise un couteau bien aiguisé, sans étourdir l’animal au préalable, et en le vidant complètement de son sang
d) Une viande que seuls des Juifs ont touchée

3. Quelles religions interdisent la consommation de porc ?

a) Christianisme
b) Islam
c) Judaïsme
d) Hindouisme

4. Qu’est-ce que le ramadan ?

a) Une fourchette avec laquelle les hindouistes doivent manger
b) Une période de jeûne annuel des musulmans
c) Un plat sacré des bouddhistes
d) Une période de jeûne précédant le Nouvel An juif

5. Une viande casher peut-elle être halal ?

a) Oui
b) Non

6. Y a-t-il des aliments casher dans les repas servis dans votre restaurant ?

a) Oui
b) Non

7. Existe-il des restaurants halal ou casher ?

a) Oui
b) Non

8. Quelles sont les règles à respecter pour un restaurant casher parmi les suivantes ? Entourez tous les choix qui s’appliquent.

a) Le restaurant ne peut fonctionner lors du sabbat et des jours de fête
b) Le restaurant doit être meublé seulement de coussins au sol
c) Les cuisines lactée et carnée doivent être séparées et les plats ne peuvent être mélangés
d) Un expert du casher doit vérifier quotidiennement les récipients et ustensiles de cuisson
e) Aucun sang animal ne doit être présent dans les cuisines

9. Quelles restrictions parmi les suivantes sont observées par les juifs ?

a) Inspection et désinfection des végétaux
b) Utilisation d’ustensiles adéquats (purifiés avec de l’eau bouillante ou une flamme)
c) Œufs jetés s’ils comportent des taches de sang
d) Eau doit être bénie par un imam
e) La préparation de tous les vins doit être faite par un Juif
f) Ne pas mélanger viande et lait
g) Aucun travail et diverses tâches interdites le jour du sabbat dont celui d’allumer un feu pour faire la cuisine

10. Quels aliments parmi les suivants sont interdits par la religion juive ?

a) Bœuf
b) Lapin
c) Veau
d) Chameau
e) Caille
f) Agneau
g) Anguille
h) Poulet
i) Fruits et légumes
j) Jus de fruits ou légumes
l) Moules
m) Porc
n) Lait
o) Saumon
p) Homard
q) Morue
r) Crevette
s) Sardine
u) Cheval
v) Raie
w) Sole
x) Huîtres
y) Alcool

11. Quels aliments parmi les suivants sont interdits par la religion musulmane ?

a) Bœuf
b) Lapin
c) Veau
d) Chameau
e) Caille
f) Agneau
g) Anguille
h) Poulet
i) Fruits et légumes
j) Jus de fruits ou légumes
l) Moules
m) Porc
n) Lait
o) Saumon
p) Homard
q) Morue
r) Crevette
s) Sardine
u) Cheval
v) Raie
w) Sole
x) Huîtres
y) Alcool

12. Quelles religions parmi les suivantes interdisent de consommer de l’alcool ?

a) Islam
b) Bouddhistes
c) Catholicisme
d) Protestantisme
e) Hindouisme

Réponses

1. A

2. C
En Europe, il est obligatoire d’étourdir l’animal pour diminuer sa souffrance, ce qui cause des tensions avec la communauté juive qui ne peut, dans certains pays, consommer de la viande casher qu’en en important d’ailleurs. Même la Chine offrira des mets casher aux athlètes des prochains Jeux Olympiques à Pékin.

3. B et C

4. B

5. A
Comme la viande casher est plus disponible dans certains pays que la viande halal, il est considéré acceptable pour les musulmans de consommer la nourriture casher. Toutefois, le fait que l’animal ait été tué sans invoquer le nom d’Allah pose problème à certains membres de la communauté. L’inverse n’est toutefois pas possible : un Juif ne peut consommer de la viande halal.

6. Probablement. Des centaines d’entreprises québécoises dépensent des millions de dollars pour se conformer aux exigences de l’alimentation casher et l’offrent à la population en entier. Seul un sceau bien souvent minuscule les identifient.

7. De nombreux restaurants en Europe et dans le monde entier offrent un menu entièrement casher ou halal. Même McDonald’s ou d’autres grandes chaînes ont des succursales de ce type dans certains endroits du monde.

8. A, C et D

9. A, B, C, E, F et G
Le jour du sabbat, les juifs ne doivent pas travailler, ce qui inclut l’allumage d’un feu. Les juifs hassidiques vont même jusqu’à interdire tout usage de la technologie. Si une lumière est allumée, on ne l’éteint pas. La cuisinière ne peut pas non plus être utilisée, à moins qu’on ait pensé à l’allumer avant le début du sabbat.

10. B, D, G, L, M, P, R, U, V, X

11. G, M et Y

12. A, B et E

Sources

www.le-sri.com/Tabous.html
www.wikipedia.org
http://salam.centerblog.net/28620-Islam-recommandation-sur-la-nourriture

 
 
Pâtisserie

Un restaurant qui sert des repas uniquement composés de desserts

 
19 mars 2008

À l’avant-plan depuis quelques années dans le domaine gastronomique, l’Espagne ne donne pas sa place lorsqu’on parle de desserts. En effet, Barcelone recèle depuis l’an 2000 un restaurant qui aurait été le premier au monde à servir des repas entièrement composés de desserts. L’Espagnol Jordi Butrón et ses associés, Xano Saguer, Guillem Vicente et Reme Butrón, proposent chez Espaisucre des menus comportant entre trois et cinq services de desserts.

Également une école spécialisée dans la confection de desserts en restauration, l’établissement a lancé l’an dernier la première édition d’un concours de desserts de restaurants. Plus de 150 pâtissiers ont fait parvenir leur candidature pour participer au concours dont le grand prix comprenait un cours d’un an à Espaisucre et un stage d’un mois chez El bulli. Des personnalités reconnues du monde de la gastronomie, telles que Pierre Gagnaire et Albert Adria, faisaient partie des juges. C’est Rafael Delgado, pâtissier du restaurant Via Veneto, de Barcelone, qui a remporté le grand prix avec une pâtisserie appelée Lemon Tea.

Le savoir-faire d’Espaisucre

Tout comme dans un menu salé, on sert les mets du plus léger au plus consistant, de la soupe et la salade au mets principal, on doit servir les desserts du plus léger au plus riche, préconise Jordi Butron. Ses associés et lui ont une idée précise de ce que doit être la pâtisserie de restauration et se sont donné une ligne de conduite basée sur cinq idées maîtresses, le décalogue d’Espaisucre.

Décalogue d’Espaisucre 2007

1. La saveur est la priorité
Les autre variables (technique et esthétique) sont des moyens complémentaires d’améliorer la qualité restant tributaires de la saveur originale. La saveur est la priorité la plus importante.

2. Les contrastes de saveur : la fin du monopole du sucre
Les saveurs contrastantes se distinguent par leur propension à atténuer les différentes composantes du sucre. L’étendue des possibilités gustatives est élargie (sucré, salé, amer, épicé, aigre-doux).

3. Une meilleure maîtrise de la technique
L’utilisation des nouvelles techniques, des nouveaux produits et outils permettent un meilleur contrôle de la saveur (Mycryo, Oveneve, Roner, gels, pâtes de fruits séchées ou déshydratées, Paco-Jet, etc.) Toutefois, il ne faut pas mettre de côté les techniques de pâtisserie traditionnelles. On doit démontrer un respect pour la tradition.

4. L’importance de l’assemblage augmente
L’organisation des différents ingrédients est une variable influençant la saveur, car celle-ci peut différer selon la méthode d’assemblage choisie. La saveur, et non l’esthétique, est la principale priorité.

5. Le caractère immédiat
Le fait qu’on serve un dessert de restaurant immédiatement permet plus de latitude que si on le vend dans une boutique où la pâtisserie devra être transportée avant d’être servie. L’instantanéité du service permet ainsi de jouer plus facilement sur les volumes et les contrastes chaud-froid.

Photo : Jordi Butrón et Xano Saguer

 
 
Pâtisserie

Les tendances selon Éric Harvey

 
19 mars 2008

Éric Harvey, expert canadien en cuisine et enseignant en pâtisserie à l’École hôtelière de la Capitale, vous livre les tendances sucrées qu’il a observées de par le monde dans un style un tantinet acidulé...

Retour des classiques

On remarque un retour en force des pâtisseries classiques qu’on décide de renommer ou de réinventer. La tendance chic à Paris, c’est d’acheter les langues de chats à la rose de Untel et les macarons au thé d’un autre. Avis à ceux qui veulent offrir des produits pour emporter à leur resto ! Ce retour aux pâtisseries traditionnelles s’opère déjà depuis quelques années avec la pâte à choux, qui nous ramène le classique St-Honoré, mais qui donne aussi lieu à des variations moins traditionnelles comme des éclairs au caramel ou aux épices ou encore des religieuses au thé.

Appeler un chat un chat...

Une tendance que je trouve fallacieuse est de renommer des crèmes ou des biscuits qui existent déjà. Souvent, on voit une crème s’appeler onctueuse ou mousseuse et, quand on épluche ses ingrédients, on se rend compte que c’est notre bonne vieille mousseline (observé surtout dans les Thuriès magazines et sur Internet) La course à l’originalité est lancée !

N’importe quoi et son contraire ?

Si on n’arrive pas à changer les noms, et bien on change la forme : on trouve beaucoup de constructions dans l’assiette, de rectangles, de tubes en chocolat ou en sucre, de bâtons, de sphères, etc. Sinon, on change les contenants : les verrines, les éprouvettes, les petits ramequins, la vaisselle créative, etc. Autrement, on crée des parfums différents, aux épices, aux graines ou aux fèves. On privilégie les ingrédients qui n’ont jamais été utilisés ou exploités comme la fève tonka ou encore les thés précieux. Il faut absolument essayer de découvrir ce qu’il ne l’a pas été. On fait un retour sur les erreurs des années 1980 où on essayait n’importe quoi et où le consommateur était le cobaye.

L’influence de la cuisine moléculaire

Une autre tendance nous vient de l’Espagne, où l’on pratique la cuisine moléculaire : les gelées. Dans les années 1980, les gens ayant généralement détesté tout ce qui avait été trop gélifié, on remarque présentement une tendance à présenter des gelées moins gelées. La cuisine moléculaire nous amène aussi toute une nouvelle gamme de textures, découlant ou non des gelées. Les crèmes, pour leur part, sont plus aériennes ou encore, à l’extrême, très liquides. Il y a aussi une certaine tendance à la décomposition ou à la déconstruction, pour présenter autrement les desserts.

L’anglais !

J’ai oublié de mentionner aussi la tendance de nos cousins à inclure des mots anglophones dans leurs créations tendances pour lesquelles il existe déjà un nom en français : des cranberries, un light, un cake, des cookies, un crumble, un mix, etc. Donc, l’anglo est tendance !

 
 
Pâtisserie

Sites Internet reliés à la pâtisserie

 
19 mars 2008

1- Passions Gourmandes


Le blogue de Christophe Michalak, sans doute l’un des sites Internet les plus allumés sur la pâtisserie. Le pâtissier du Plaza Athénée, de Paris, y présente ses créations ainsi que celles d’autres pâtissiers fameux, en plus d’événements dans le domaine de la pâtisserie.
www.amabilia.com/blogs/passionsgourmandes/

2- Espaisucre


Établissement, situé en Espagne, qui serait le premier restaurant à avoir servi des menus entièrement composés de desserts sur une base permanente. L’endroit est aussi une école de pâtisserie spécialisée dans le dessert de restaurant.
www.espaisucre.com/

3- Willpowder


Le chef Will Goldfarb, à l’instar de Ferran Adria, a lancé sa propre gamme d’ingrédients de cuisine moléculaire. Recettes (en anglais)
http://willpowder.net/fullRecipes.html

4– Jeux de goûts


Guillaume Dusautois tient un blogue sur les desserts qu’il réalise pendant son stage à l’hôtel du Crillon, à Paris.
http://jeuxdegouts.over-blog.com/

 
 
Pâtisserie

Des photos de desserts pour vous inspirer

 
19 mars 2008

Cliquer sur une photo pour l’agrandir





 
 
Aliments/menus/recettes

Sources

Thé

 
19 mars 2008
  • Du thé plein la toque, Christophe Alary et Pierre Waters, Pierre Watters, 2006.
  • Le goût du thé, Christine Dattner, Flammarion, 2006.
  • Guide de l’amateur de thé, Jean Montseren, Solar, 1999.
  • Les secrets du thé, Susan Worwood, Quebecor, 1999.
 
 
Point de vue

Une année de dépressions

 
19 mars 2008 | Par Robert Dion

Chaque tempête de neige que l’hiver 2007-2008 a déversé sur le Québec nous a été amenée par une dépression climatique. Certaines de ces bordées de neige ont causé des désagréments entre autres par l’annulation de plusieurs réservations, mais aussi par tous les petits inconvénients qui y sont rattachés : déneigement, planchers et tapis souillés par les flaques de gadoue et le calcium, etc. Il y a à peu près seulement les skieurs et les motoneigistes qui y ont trouvé leur compte.

L’économie chancelle

Mais la vraie dépression qui, selon bien des analystes économiques, touche actuellement nos voisins du sud, aura-t-elle des effets ici ? Tous les jours, de nouveaux éléments nous permettent de croire qu’elle en aura, mais sûrement de façon moins dramatique et sur une moins longue période. En cette ère de bas taux d’intérêts et où les banques et les prêteurs ont réouvert les cordons de la bourse pour les projets dans notre secteur, on a vu une croissance démesurée du nombre d’établissements de restauration au Québec. Si un ralentissement économique a lieu bientôt, on devrait voir un réajustement de l’offre et de la demande en restauration.

Seuls ceux qui auront les reins assez solides pourront tirer leur épingle du jeu. Rien ne sert d’être alarmiste, mais il s’agit de rester prudent en évitant le surendettement.

Dépôt du rapport de la CAAAQ

Le secteur agroalimentaire québécois aura aussi connu une forme de dépression avec la publication du rapport Pronovost, présentant les recommandations de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois. Ce rapport pourrait éventuellement avoir un effet sur la qualité et la variété des produits québécois que vous achetez. Il dénonce notamment le fait que le système actuel ne stimule aucunement de grandes catégories de producteurs pour réaliser des produits de la meilleure qualité possible. Ceci aurait entraîné un grand retard dans nos techniques d’agriculture.

Par ailleurs, le rapport préconise d’apporter une aide aux petits producteurs, ce qui faciliterait sans doute l’apport de plus de variété dans les produits locaux et permettrait à ces producteurs d’être plus compétitifs. Même si le ministre Laurent Lessard profite de chaque discours pour inciter les Québécois à l’achat local, si la variété proposée et le prix ne sont pas satisfaisants, on continuera à acheter les produits
états-uniens et chinois. On verra si le gouvernement actuel aura le courage de suivre les recommandations du rapport de la CAAAQ. On a toutefois vu que, d’entrée de jeu, le gouvernement n’a pas l’intention de bouger afin de briser le monopole de notre puissant syndicat des agriculteurs, l’UPA, décrié par la commission. C’est une histoire à suivre !

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour nous faire part de vos états d’âme sur la situation actuelle et future de l’économie québécoise à l’adresse suivante : [email protected]. Je vous invite également à consulter notre site Internet à l’adresse www.hrimag.com pour commenter les articles qui vous touchent de près.

Bonne fin d’hiver, en espérant que Dame Nature nous offre enfin un peu de répit !


Robert Dion
[email protected]

 
 
Aliments/menus/recettes

Le café équitable : une solution ?

 
19 mars 2008

Une réglementation assez serrée régit le commerce équitable du café de par le monde. Au Canada comme ailleurs, un organisme se charge d’accorder les accréditations et de vérifier si tout le monde respecte bien les règles du marché. Au Canada, il s’agit de TransFair. Les cafés certifiés équitables sont achetés à des coopératives ou à de petits producteurs de café à des prix qui leur permettent d’assurer leur subsistance. La transaction se fait par l’intermédiaire de TransFair à qui les acheteurs doivent verser une certaine somme d’argent pour assurer les frais de ce type de transaction. Certaines entreprises s’assurent même de la certification biologique en plus telles que A. L. Van Houtte et Toi, Moi & Café.

Pour ouvrir un dossier, les entreprises d’importation et de transformation doivent débourser 250 $ et payer des redevances à TransFair. Prenons l’exemple du café : les entreprises vont débourser un maximum de 0,36 $ du kilogramme de café torréfié en redevances et ce prix diminuera selon la quantité vendue. De plus, une entreprise qui ne vend que du café équitable verra sa facture diminuer de 10 %.

M. Dany Marquis, de la Brûlerie du Quai, reste déçu de son expérience avec le café équitable. Même s’il parvient à offrir un prix intéressant à sa clientèle, il a l’impression que trop d’intermédiaires le séparent du producteur, ce qui ne lui permet pas d’entretenir une relation suivie avec ce dernier. Selon lui, environ 5 % de la population est prête à payer le prix du café équitable et la majorité des gens ne comprennent pas vraiment ce que ça implique. Il trouve décevant également l’attitude d’Équiterre dans le dossier. L’organisme a grossi l’offre, selon M. Marquis, et ce sont les grosses chaînes qui se sont emparés de tout le marché. M. Istanboulian, de Toi, Moi & Café, pour sa part, souligne la nécessité d’avoir un organisme comme TransFair qui s’occupe de vérifier que tout est en règle. Ce dernier a d’ailleurs entré de plain pied dans le mouvement. « Quand l’engouement pour le café équitable est arrivé, j’ai convaincu mes fermiers de joindre une coopérative. » Aujourd’hui, plus de 50 % de ses cafés sont certifiés équitables et biologiques. Le défaut de la cuirasse, selon lui, c’est l’écart entre les besoins et la production effective. Parfois, un importateur a trop commandé de café, ou la récolte est perdue, ce qui amène une pénurie. En plus de tout ça, des spéculateurs agissent sur le cours du café. M. Istanboulian a tenu à faire remarquer que la certification équitable, et même biologique, ne garantit pas un café d’excellente qualité ni de bon goût. Équitable signifie transaction commerciale éthique et biologique signifie culture sans produits chimiques. Sans de plus, rien de moins. Il est faux de croire que ce sont tous des cafés exceptionnels. Tout dépend du producteur.

 
 
Aliments/menus/recettes

Méthodes accélérées de faire du café : capsules et café liquide

 
19 mars 2008

Les capsules, communément appelées pods, ont connu un certain succès depuis les années 1960. La facilité d’utilisation et la fraîcheur du produit en font une solution pratique. Le bon dosage ainsi qu’une propreté exemplaire sont également assurés. Le café, selon les marques, peut être d’une grande qualité ou bien imbuvable. Cependant, une machine adaptée à ce mode de préparation doit être utilisée. « Un adaptateur pour machine conventionnelle est accessible, mais le résultat n’est pas phénoménal, l’infusion ne se fait pas correctement et le goût n’est pas au rendez-vous », commente Sevan Istanboulian, président de Toi, Moi & Café. De plus, le coût des capsules est exorbitant, si on regarde la proportion prix et quantité. Enfin, l’emballage doit être jeté, ce qui est peu écologique.

Le café liquide, du concentré de café qu’on dilue dans de l’eau chaude, est utilisé dans des situations où on doit fournir de grandes quantités de café en peu de temps. On en trouve souvent dans les salles de banquet où on doit servir 200 cafés en même temps. Toutefois, il semble évident que le goût ne peut être le même que du café fait sur place.

 
 
Aliments/menus/recettes

La fabrication du café

 
19 mars 2008

Dans les pays producteurs, on récolte les cerises (les baies du caféier) qui renferment deux grains de café. On sépare ces grains, on les lave et on les emballe dans de grands sacs. La torréfaction s’effectue mécaniquement, non pas dans les pays producteurs, mais dans les pays consommateurs. La raison en est simple : la torréfaction du café doit être réalisée le plus près possible du moment où la boisson sera bue.

La torréfaction est l’opération qui consiste à faire griller les grains de café. Le grain vert n’a aucun arôme ni saveur. La torréfaction est tout un art, une mauvaise torréfaction pouvant détruire le meilleur des crus. Un café peut avoir un goût très différent selon la torréfaction qu’il a subi.

Selon la durée, les grains de café perdront graduellement leur couleur verte pour prendre une teinte blonde, brune ou noire. Plus les grains sont grillés longuement, plus ils prennent une teinte foncée et plus ils offriront un café corsé.

La torréfaction douce produit des grains de café d’une teinte brun rougeâtre à la saveur douce, ayant une bonne acidité et un corps léger. La torréfaction veloutée donne un grain de café plus foncé, aux saveurs et au corps bien équilibrés. La torréfaction corsée permet d’obtenir des grains très foncés à la saveur riche et corsée et au corps prononcé.

Entre le blond et le noir, la différente est pratiquement aussi importante que celle qui existe entre un aliment cru ou cuit ou celle qui sépare les thés noirs des thés verts.

Le café doit reposer 36 heures au frais avant d’être consommé.

Certains diront que la caféine s’évapore durant le processus de torréfaction, ce qui est totalement faux. Dans les faits, la température d’ébullition de la caféine se situe autour de 525°F. Aucun café n’est torréfié jusqu’à cette température puisque, à 490°F, la fève de café est complètement brûlée et risque de s’enflammer. Toutefois, un café très corsé a une masse volumique plus légère qu’un café brun. Il vous faudra donc plus de café noir que de café brun pour la même mesure de café moulu.

Mouture selon le type de café

Café turc Extra fine
Café espresso Très fine
Café filtre Fine
 
 
Aliments/menus/recettes

Historique du café

 
19 mars 2008

Le café est originaire de la province de Kaffa, en Éthiopie. Au VIIIe siècle, les feuilles et les fruits fraîchement cueillis étaient utilisés comme remède en infusion. Ce n’est qu’au XVe siècle que les Arabes firent griller les grains entiers sur des dalles de pierre très chaudes avant de les piler pour les réduire en poudre afin d’en préparer la boisson tonifiante que nous connaissons.

Les légendes associées au café

On raconte que lors d’un incendie de forêt, en Abyssinie, les caféiers en feu dégagèrent une délicieuse odeur. Les témoins de cet incendie récupérèrent les grains brûlés par le feu, les écrasèrent et les firent cuire afin d’en réaliser une boisson.

Une autre légende rapporte que Kaldi, un petit pâtre du Yémen, observa ses chèvres qui mangeaient les baies et les feuilles d’un arbre inconnu. Il remarqua que ses bêtes devenaient vives et excitées. Il parla de ce phénomène aux religieux du monastère voisin qui s’empressèrent d’aller cueillir ces fruits étranges. La curiosité les poussa à goûter eux-mêmes ces baies rouge foncé. Mais, surpris par leur amertume, ils les jetèrent dans le feu et les préparèrent ensuite en infusion. L’agitation fébrile qui s’ensuivit fut assimilée à une révélation divine. C’est à partir de ce jour, dit-on, qu’on ne vit plus de moine s’assoupir pendant la prière du soir.

Cette dernière légende est certainement fausse puisque qu’on s’entend pour dire que le café vient d’Éthiopie et non du Yémen. Toutefois, le Yémen fit une culture intensive du café à partir du XVe siècle.

Une autre légende concerne à la fois le café et le thé. À la fin des années 1700, le roi de Suède, George III, voulant comparer la nocivité du thé et du café, avait choisi dans les geôles deux jumeaux condamnés à mort pour meurtre et les avait contraints à ne plus consommer que du thé pour l’un et du café pour l’autre. On verrait ainsi qui mourrait le premier. L’expérience se déroula sous strict contrôle médical et s’acheva à la mort… des médecins. Le régime avait si bien profité aux jumeaux qu’ils vécurent tous deux jusqu’à l’âge de 83 ans. Le roi avait été assassiné depuis belle lurette.

Début du commerce du café

Plaque tournante du marché du café, la ville portuaire de Mocha donna son nom à un café bien connu. Les cafés du Yémen possèdent une saveur à la fois chocolatée et boucanée. C’est pour cette raison que le terme mocha est souvent associé à des boissons chocolatées.

Les cafés qui étaient exportés de la région de Mocha étaient baptisés arabicas puisque la région s’appelait tout simplement l’Arabie. Ce nom fut conservé même si les cafés provenaient en majorité de l’Éthiopie, en Afrique. Dès le début du XVe siècle, les peuples qui appréciaient le café ont tenté d’en voler des plants pour pouvoir en faire pousser dans leur contrée. Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, le café était seulement cultivé en Éthiopie et au Yémen, et n’était pas consommé en dehors de l’Éthiopie, du Moyen-Orient et de l’Inde. La difficulté était que le Yémen, le plus important producteur à l’époque, préservait son monopole en interdisant d’emporter hors de ses ports des grains de café non grillés ou ébouillantés. En leur faisant subir un tel traitement, les grains perdaient toutes leurs propriétés fertiles. Il était donc impossible de les faire germer pour faire pousser un arbuste. Les Hollandais parvinrent les premiers à subtiliser des plants et les transplantèrent en Inde, sur l’ile de Ceylan et en Indonésie.

Les Européens ont fini par s’intéresser au café dès le XVIIIe siècle. De nombreux bateaux ont alors commencé à visiter le Yémen tous les ans pour y acheter de grandes quantités de grains de café.

Les premiers cafés

Le premier café fut ouvert à Constantinople en 1554, puis les Vénitiens apportèrent le précieux nectar en Europe. En 1645, on ouvre la première maison du café à Venise. À Paris, ce fut l’italien Francesco Procopio dei Coltelli qui créa en 1702 ou 1686 son établissement, le Procope, que l’on peut encore visiter de nos jours. Il s’agissait d’un lieu de rencontre où les grands penseurs, les artistes et les écrivains se réunissaient pour se ressourcer, se divertir et échanger des idées. En 1715, on trouve à Paris plus de 300 maisons de café.

Implantation du café dans le monde

Grâce à différents larcins et à des cadeaux du Yémen, la culture du café se répand de plus en plus. En 1706, le premier caféier arrive en Europe, à Amsterdam. On offre des jeunes plants de café à Louis XIV en 1714 : ce sont les ancêtres des plants de café des colonies françaises. Entre 1720 et 1850, la culture caféière se répand en Amérique du Sud et aux Antilles. Les Britanniques, ayant conquis l’Inde, en font dès 1840 leur producteur de café principal. À la fin des années 1800, les Européens installent des plantations en Afrique. Les plants locaux se révèlent plus résistants. On a découvert les robustas.

Au XVIe et XVIIe siècle, l’histoire du café est marquée par l’esclavage qui ne sera aboli qu’en 1888. Hollandais, Français et Anglais ne ménagent pas leurs forces afin de produire le plus de café possible. À Java, ce sont des paysans locaux qui sont réduits en esclavage. Aux Antilles, c’est la traite d’esclaves venus d’Afrique qui représente la main-d’œuvre principale dans les plantations de caféiers. À St-Domingue, on importait 30 000 esclaves africains par année. C’est d’ailleurs là que la première révolte d’esclaves eut lieu en 1791. Les Noirs esclaves ont ainsi pris le contrôle de l’île qui est devenue le premier État noir indépendant en 1804. Il faudra pourtant attendre le XXe siècle pour que l’esclavage disparaisse totalement des diverses plantations dans le monde (café, coton, canne à sucre, etc.).

Le café gagna les classes populaires dès 1750, remplaçant la soupe au déjeuner. La machine à espresso fut inventée vers 1948. Les Italiens souhaitaient un café de meilleure qualité, qu’on confectionne à la demande et rapidement. Ils se sont donc imposés dans le marché du café de qualité, d’où la naissance des baristas italiens.

Pour sa part, le café instantané est inventé par un chimiste japonais en 1901.

L’Angleterre

L’Angleterre a adopté le café rapidement. De nombreuses maisons de café étaient installées à Londres. La compagnie d’assurances Lloyd’s doit d’ailleurs son nom à un café Lloyd’s où l’on inscrivait sur de grands tableaux les arrivées et départs des bateaux.Les femmes n’étaient pas admises dans les cafés.

Un beau jour, les Anglais ont délaissé le café pour le thé. Pourquoi ? Plusieurs raisons auraient amené ce choix. Premièrement, le tempérament anglais était plus disposé vers le thé. Le thé est pour la sérénité, le calme, la tranquillité alors que le café amène l’excitation, l’énervement, ce qui est plutôt le contraire du flegmatique Anglais devant son feu de bois. Deuxièmement, le café servi par les Anglais était mal préparé, bouilli, servi sans sucre, mais avec de la moutarde ! Ensuite, les Anglais de la haute société préféraient la séparation des classes sociales alors que dans les cafés se pressaient pauvres hères, marchands et lords. Cette situation eut un effet sur l’achalandage de la clientèle, qui préféra rester chez elle. Enfin, la raison la plus importante de cette désertion est que la Compagnie des Indes orientales, principal fournisseur de café des Anglais, se tourna définitivement vers le thé. Cet abandon du café n’aida évidemment pas les Anglais à développer un goût pour cette boisson chaude. Aujourd’hui, une majorité de Britanniques consomment du café instantané.

Les États-Unis

Au début de la colonie en Nouvelle-Angleterre, les colons en terre d’Amérique préféraient le thé, à l’instar de leurs compatriotes anglais. Toutefois, après le Boston Tea Party, qui précéda la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, c’est le café qui prend sa revanche. L’Angleterre, précipitant sa propre chute de l’autre côté de l’Atlantique, surtaxe sa colonie sur les denrées de base, dont le thé. Révoltés par les pratiques de la mère patrie, des gens rejettent à la mer un bateau entier rempli de thé. Les habitants adoptent donc le café.

À l’arrivée de la Prohibition, au début du XXe siècle, la consommation de café augmente considérablement. En effet, quand on ne peut disposer d’aucun alcool, quoi de mieux que le café pour faire office de stimulant ? Les Américains continuent à consommer du café instantané, comme les Anglais les avaient habitués. Ce n’est pas avant les années 1970 qu’un engouement pour un meilleur café se fait sentir aux États-Unis. C’est d’ailleurs en 1971 que trois jeunes étudiants fondent Starbucks, aujourd’hui une des chaînes de cafés parmi les plus importantes au monde.

 
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